La présence d’humains et, plus largement, les milieux urbains et les éventuelles opportunités que cela représente pour la faune sauvage, changent la donne et favorisent certaines espèces. Et on voit apparaître une biodiversité urbaine complètement inattendue…
Un peu de chaleur pour les étourneaux
À Rome, durant la période hivernale, les étourneaux ne peuvent guère passer inaperçus tellement leur nombre est grand. Tous les soirs et après s’être nourri dans la campagne environnante, c’est un million d’étourneaux qui rentre en ville pour profiter de la chaleur des lieux et passer la nuit.
La chose n’est pas anodine puisqu’on considère qu’ils « produiraient » dix tonnes de fientes par jour sur la capitale italienne !
Nuée d’étourneaux à Rome © tilezia
Ils donnent cependant un spectacle incroyable à voir : celui de nuées d’oiseaux qui volent en groupe, tels des bancs de poissons, avant de se poser pour se reposer.
Rentrant des champs après une dure journée à chercher de la nourriture, les étourneaux font face à de nombreux oiseaux de proie qui les chassent. En restant en groupe, ils se protègent donc en faisant « tourner la tête » des rapaces qui ont du mal à sélectionner un oiseau en particulier au milieu d’un si grand nombre.
Les 101 mots de la biodiversité urbaine à l’usage de tous
A travers la définition de concepts clés tels qu’agriculture urbaine, écoquartier, greenwashing, renaturation ou encore zéro phyto, trois écologues dessinent les contours d’un engagement en faveur d’une ville ouverte à la nature, à sa diversité et à une cohabitation riche entre l’homme et le vivant.
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Article republié
Illustration bannière : Renard dans un cimetière – © Kyle Moore