La présence d’humains et, plus largement, les milieux urbains et les éventuelles opportunités que cela représente pour la faune sauvage, changent la donne et favorisent certaines espèces. Et on voit apparaître une biodiversité urbaine complètement inattendue…
Biodiversité urbaine : les arachnides ne sont pas en reste
Une autre étude publiée en octobre 2018 a porté sur les araignées Steatoda triangulosa(3). Prenant des oothèques (sac d’oeufs) de cette espèce à la fois récoltées en milieu rural et en milieu urbain, il s’est avéré que les jeunes issus du milieu rural fuyaient plus la lumière que ceux du milieu urbain.
Steatoda triangulosa et ses oothèques © Sergio Schnitzler
Ces araignées se sont donc adaptées au milieu urbain en tirant profit de la lumière nocturne qui en émane pour attraper les insectes qui sont naturellement attirés.
Si la pollution lumineuse est un fléau pour bien des espèces d’insectes, d’oiseaux migrateurs ou encore de chauves-souris, au moins les araignées semblent pouvoir tirer leur épingle du jeu.
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