La biodiversité est dans le rouge. Le réchauffement climatique met les espèces vivantes de la planète sous pression. L’homme s’adapte en utilisant sa technologie, d’autres espèces, plantes ou animaux, déménagent pour s’adapter aux modifications climatiques, et beaucoup … tout simplement disparaissent.
Espèces animales et végétales en alerte rouge
Vous direz que cela n’est nouveau comme le démontre le compteur « nombre d’espèces qui disparaissent » du Planetoscope. C’est exact mais il y a du nouveau. Pas franchement encourageant.
Une étude de l’Université d’East Anglia a été menée sur 50 000 espèces animales et végétales du monde entier. Ses conclusions mettent en évidence les points chauds (c’est le cas de le dire !) de la planète : il s’agit de l’Afrique subsaharienne, de l’Amazonie, de l’Australie, de l’Amérique centrale.
Bilan global : les deux-tiers des plantes + la moitié des animaux vont connaitre un fort déclin d’ici 2080 ! ! Certains parlent de la sixième vague d’extinction de masse, après les 5 qu’a déjà connu la terre depuis les temps géologiques.
Comment dit-on génocide pour la biodiversité ? Biocide … ?
Il y a 56 millions d’années, le réchauffement contradictoire
Le paléontologue Carlos Jaramillo a été très surpris des résultats des recherches qu’il a mené pour le compte du Tropical Research Institute de Panama. Son étude qui a porté sur les forêts tropicales a mis en évidence l’impact du réchauffement climatique de 3 à 5°C que la Terre a connu il y a 56,3 millions d’années.
« On a trouvé l’opposé de ce qu’on cherchait » explique-t-il, surpris. Sur cette période de réchauffement de 10 à 20 000 ans, il est apparu plus d’espèces végétales qu’il n’en a disparu. Pourquoi ? Sans doute parce-que le réchauffement se doit d’être progressif (et non brutal comme de nos jours) pour que les plantes aient le temps de s’adapter, suppose-t-il.
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