Continuons nos visites des capitales européennes avec Berlin. Certains prétendent que le titre de capitale verte de l’Europe pourrait tout à fait être décerné à la capitale allemande tant elle séduit par son ouverture à l’environnement et sa politique pro-développement durable.
Berlin se construit avec l’environnement en tête
Berlin, la capitale européenne du green ! A l’heure où Paris et Londres s’hyperactivent et s’hyperventilent, on y vient pour respirer et expérimenter le rêve durable de la ville la plus écolo d’Europe.
Dévastée par la Guerre mondiale puis divisé en par le communisme, Berlin a été reconstruite de fond en comble, écologie et biodiversité en tête : 40 % de ses 890 km2 de superficie sont recouverts d’espaces verts, de bois immenses, de lacs disséminés au pied des « Plattenbau » (HLM) soviétiques. Il n’est pas rare d’y tomber nez-à-nez avec des sangliers et on oublie souvent que l’on se trouve dans une métropole de près de 3,4 millions d’habitants.
En matière d’environnement, Berlin a pris une sacrée longueur d’avance : elle compte 700 km de pistes cyclables, un réseau de transport public parmi les plus denses d’Europe, une politique de tri des déchets très stricte, sans oublier le développement du photovoltaïque et des énergies renouvelables.
Potzdamer Platz, le quartier emblématique
Depuis la réunification, il n’est pas un chantier, pas un projet de réaménagement urbain qui ne comprenne un volet environnemental. Autre exemple, le laboratoire de la Potsdamer Platz. Postdamer Platz, ancien no man’s land entre l’Est et l’Ouest a été entièrement reconstruit en prenant en compte les contraintes du développement durable.
Tourné vers l’avenir, la Postdamer Platz a été conçue en suivant un modèle écologique couvrant aussi bien la période de construction que son fonctionnement. Imaginé par Renzo Piano et inauguré en 1998, ce quartier d’affaires et de loisirs a été conçu de la manière la plus écologique qui soit : zéro climatisation, toitures végétalisées et gestion de l’eau mutualisée pour récupérer l’eau de pluie ont permis de réduire les émissions de dioxyde de carbone de 70 %.