L’impact du réchauffement sur la banquise arctique et le Grand Nord se voit tellement maintenant que même les Républicains américains n’osent plus le contester. Voici en images quelques effets notables du réchauffement sur l’état de l’Arctique et de sa fameuse banquise.
La fonte des glaces arctiques à grande échelle
Sur cette carte de la banquise prise le 26 août on voit la superficie la plus petite qu’elle ait jamais atteinte, montrant une fonte record depuis 30 années d’enregistrement de données satellites.
Les données sont fournies par le satellite Imager à ondes courtes du programme militaire américain de météorologie. La ligne orange montre la frontière minimale de la banquise de la période 1979-2010. Les limites atteintes par la glace le 26 août ont battu le précédent record qui datait du 18 septembre 2007. La différence est que la fonte de 2012 dure plus longtemps qu’alors.
On voit ci-dessus l’évolution de la banquise arctique, en rose, de 1981 à 2011. Pas besoin d’expliquer…
Des terres émergent au fur et à mesure que la neige et les glaces fondent (ci-dessus). Ce qui se voit du ciel dans le grand nord canadien (ci-dessous) ou au Groënland, se voit aussi du satellite.
Le Grand Nord canadien cet été avec bien des passages maritimes, sans glace.
Là où on marchait, on doit désormais recourir au canoë pour relier les iles ou traverser les fjords.
Un enfant inuit s’amuse à saute-mouton sur les glaçons, reliquats de la banquise.
Suite > L’ouverture des voies navigables du Grand Nord