Comment est éliminé l’aluminium que l’on a fait passer par le vaccin ?
L’aluminium présent dans les adjuvants vaccinaux est sous une forme particulière répondant
à des normes physico-chimiques très précises.
Le vaccin est intramusculaire, c’est-à-dire que le médecin injecte le vaccin dans le muscle. Le produit se diffuse dans le sang à partir de là.
L’étude de l’Académie de médecine précise que, par voie digestive, l’aluminium de l’alimentation courante est très peu absorbé. L’aluminium ingéré qui n’a pas su passer dans le sang est excrété par les matières fécales.
Administré par voie sanguine, il se concentre principalement dans l’os, sa présence dans le cerveau est en très faibles quantités.
©, CC TheJCB
L’aluminium résiduel est alors absorbé par les macrophages (phagocyté).
Le cheminement de l’aluminium à partir de là n’a pas été étudié avec exactitude.
A nos connaissances actuelles, dans la grande majorité de la population, ces cellules phagocyteraient les nanocristaux d’aluminium. Une fois à l’intérieur l’aluminium serait soumis à un milieu acide qui le solubiliserait, permettant à l’organisme de s’en débarrasser plus ou moins rapidement.
Bien toléré mais il y a des exceptions
Dans d’autres cas malheureusement, et c’est pour ces cas que la pétition a été lancée, les macrophages ne parviennent pas à solubiliser l’aluminium (cause génétique ou physiologique ou environnementale , on ne sait pas encore).
Ils ne meurent pas tant qu’ils contiennent de l’aluminium. L’accumulation de l’aluminium serait l’hypothèse mise en avant pour expliquer l’apparition de la myofasciite à macrophage. C’est l’hypothèse que défend le professeur Romain Gherardi, régulièrement interrogé à ce sujet.
Le débat reste pour l’instant entier car rien ne prouve encore la relation de causes à effets. (Aluminium dans les vaccins, un danger…info ou intox ? (3))
A l’inverse, il reste important de considérer qu’il n’y a cependant qu’un seul travail expérimental, utilisant les adjuvants marqués, démontrant que la quantité d’aluminium importée par les vaccins injectés aux nourrissons (et prévus par le calendrier vaccinal) exposent à un risque très inférieur à la dose de sécurité minimale actuellement définie pour l’alimentation.
L’aluminium, passé dans le sang, est éliminé en grande partie par les reins, mais tout n’est pas éliminé d’un coup. L’élimination est variable selon l’individu (la qualité de ses reins est très importante) et suivant la voie d’absorption de l’aluminium.
C’est une des raisons de l’intoxication à l’aluminium des patients dialysés : leurs reins ne fonctionnant plus, ils ne peuvent donc pas éliminer correctement l’aluminium.
L’alimentation apporte plus d’aluminium
Une personne en bonne santé n’a pas de mal à éliminer la dose d’aluminium injectée avec le vaccin normalement (comme vu plus haut). La quantité d’aluminium consommée chaque jour, par l’alimentation, est largement supérieure à celle injectée !
Selon l’EFSA (Autorité européenne de sécurité des aliments) l’exposition alimentaire à l’aluminium moyenne (à partir de l’eau et des aliments) est de 1.6 à 13 mg d’aluminium par jour (0.2 à1.5 mg/kg par semaine pour un adulte de 60kilo).
On ne se vaccine pas tous les jours ou même tous les ans, la dose injectées est donc forcément inférieure à la dosé ingérée.
Les études ne sont pas complètes, quelle que soit l’opinion sur le sujet, quant au cheminement de l’aluminium dans notre organisme. La société médicale et de recherche se penchent, encore actuellement, sur le sujet afin de trouver les réponses à nos questions.
Pour connaître plus de détails sur les maladies évoquées et la possible responsabilité de l’aluminium vaccinal, Aluminium dans les vaccins, un danger…info ou intox ? (3) sera publié prochainement.
sources : unicef, Académie de médecine, OMS, EFSA
Suite > Aluminium dans les vaccins, un danger… info ou intox ? (partie 3)
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Pour en savoir plus sur le débat lié au vaccin :