CG : Vous parliez d’agro-écologie, qu’est-ce que c’est au juste ?
LM : L’agro-écologie c’est considérer la ferme comme un écosystème. On associe le développement agricole à la protection de l’environnement. On oriente les cultures vers la qualité et pas la quantité, contrairement à l’agriculture intensive, en combinant savoir-faire ancestraux et techniques modernes.
CG : On oppose parfois consommation locale et commerce équitable ; pour vous, ce sont donc deux notions complémentaires ?
LM : Tout-à-fait. Notre but est d’appliquer les règles du Commerce Équitable au Nord comme au Sud car il y a des similitudes dans les difficultés auxquelles les producteurs doivent faire face ; entre autre, la situation de dépendance qui oblige les agriculteurs à vendre en dessous des coûts de production ou les fluctuations des cours des matières premières dont ils sont victimes.
On instaure de l’équitable dans les échanges que ce soit avec nos petits producteurs du Sud ou nos agriculteurs français. Nos valeurs sont la défense du respect de la dignité humaine et le respect de l’environnement.
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