Face à l’inflation, l’augmentation de 4,5% de l’allocation de rentrée scolaire en 2024 est une bouffée d’oxygène pour les familles modestes. Dès la mi-août 2024, trois millions de foyers bénéficieront de cette aide, adaptée selon l’âge des enfants, pour affronter les frais de la rentrée.
En 2023, plus de trois millions de foyers français avaient bénéficié du coup de pouce financier qu’est l’allocation de rentrée scolaire, attribué sous conditions de ressources.
Allocation de rentrée scolaire : voici les plafonds de revenus à ne pas dépasser en 2024
L’allocation de rentrée scolaire (ARS), destinée à alléger le fardeau financier des familles modestes pour l’achat des fournitures scolaires, connaîtra une augmentation de 4,5 % à la rentrée 2024. Cette revalorisation intervient dans un contexte d’inflation estimée à 4,9 % par l’INSEE. Cette mesure profitera à trois millions de foyers dès la mi-août 2024.
Comme chaque année, pour bénéficier de l’ARS, vos revenus ne doivent pas dépasser certains plafonds, qui varient en plus en fonction du nombre d’enfants à charge. À noter qu’en 2024, ce sont les revenus 2022 qui seront pris en compte. Une famille bénéficiaire ne devra donc pas gagner plus de 27.141 euros pour un enfant, 32.588 euros pour deux enfants, 38.443 euros pour trois enfants et 6.263 euros par enfant supplémentaire.
ARS : des montants considérablement revalorisés en 2024
Quant au montant de l’ARS, il varie selon l’âge de l’enfant, avec des montants spécifiques pour les tranches d’âge 6-10 ans (416,50 euros, contre 398,09 euros en 2023), 11-14 ans (439,38 euros, contre 420,05 euros en 2023) et 15-18 ans (454,59 euros, contre 434,61 euros en 2023).
Ces versements visent à couvrir une partie des dépenses liées à la rentrée scolaire, soulageant ainsi les budgets des familles concernées. Pour la majorité des allocataires, l’ARS est versée automatiquement, sans démarche nécessaire. Toutefois, certaines situations requièrent une démarche, notamment pour les enfants de moins de 6 ans inscrits au CP ou ceux âgés de 16 à 18 ans (il faut alors déclarer que l’enfant est toujours scolarisé ou est en apprentissage). Les non-allocataires doivent quant à eux télécharger un formulaire spécifique sur le site de la Caf.
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