>>>Suite de l’article consacré aux poissons sauvages. Considérés comme naturels par une grande partie des consommateurs, les poissons sauvages sont-ils sains ? Rien n’est moins sûr !
Le poisson sauvage est-il conseillé ?
En dépit du fait que le poisson sauvage ne soit pas labellisé, il n’est pas déconseillé tant qu’il s’agisse d’une espèce non menacée de disparition (sardines, maquereaux, harengs…). Les poissons sauvages meilleurs pour la santé sont d’ailleurs souvent les moins menacés.
Préférez les poissons certifiés bio !
Actuellement, ce sont les poissons biologiques qui permettent les meilleures garanties sanitaires. Le cahier des charges de l’aquaculture bio est très sévère voire très contraignant.
Ainsi, la stricte application du cahier des charges et du respect de la législation sur toute la filière est contrôlée par un organisme certificateur indépendant, » Qualité-France « .
En revanche, le recours à des vaccins est autorisé lorsqu’il est établi par le vétérinaire. Toutefois, le vétérinaire doit prescrire uniquement des produits à base de substances végétales, animales ou minérales à dilution homéopathique, de plantes, d’oligo-éléments ou encore d’ immuno-stimulants naturels.
Mais si un traitement à base de produits de synthèse est nécessaire, l’usage de ces substances doivent être indiqué sur le cahier d’élevage car en cas de non respect de ces consignes, l’appellation biologique peut être remise en question.
Enfin, en bout de chaine, pour identifier les poissons bio, les poissons entiers portent une bague AB numérotée inviolable.
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Poissons-Le saviez-vous ?
Depuis janvier 2002, selon une règlementation européenne, le consommateur doit trouver sur l’étiquette
- le nom commercial de l’espèce,
- la zone où le poisson a été pris ou son pays d’élevage,
- la méthode de production, avec les mentions « pêché en mer », « pêché en eau douce » ou « issu d’élevage ».
Cependant, en dépit de l’amélioration de l’étiquetage, ce n’est toujours pas suffisant notamment parce que l’indication de la méthode de pêche n’est pas encore obligatoire…
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L’aquaculture, fausse solution
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