Qui a dit que développement durable, et transports aériens n’étaient pas compatibles ? Aéroports de Paris nous prouve que l’on peut faire décoller des avions et mettre en place un fonctionnement plus vert, à condition de le vouloir !
Lutter contre de multiples sources de pollution
Mettre en place une politique de développement durable dans une entreprise aussi importante et spécifique qu’Aéroports de Paris, c’est d’abord identifier les différentes et nombreuses sources d’émissions de CO2.
Transports en commun et covoiturage
En regroupant 115.000 employés sur les différentes plateformes aéroportuaires, Aéroports de Paris est à l’origine d’un flux constant d’arrivées et de départs de voitures (83 % des salariés se rendent sur leur lieu de travail avec leur véhicule) auquel s’ajoute celui constitué par les voyageurs et leur famille.
De plus, l’expansion d’Aéroports de Paris ainsi que la source d’emploi que l’entreprise constitue a fait que plusieurs villes se sont étendues, se sont créées, se sont peuplées d’individus travaillant tous au même endroit : sur l’une des plateformes aéroportuaires.
L’entreprise souhaite ainsi développer les politiques de covoiturage afin de limiter les déplacements individuels à l’origine de beaucoup de pollution. De la même façon, Aéroports de Paris explique participer au projet Grand Paris afin de développer les liaisons entre Paris et les aéroports et ainsi favoriser l’usage des transports en commun auprès des voyageurs et des salariés.
Voiture et émissions de CO2
On ne peut endiguer complètement les émissions de CO2 lorsque l’on dirige plusieurs aéroports assurant des liaisons nationales, européennes et internationales.
Mais on peut faire quelques efforts.
Ainsi, Aéroports de Paris a souscrit au programme européen Airport Carbon Accreditation dont le but est de comptabiliser exactement les émissions de gaz à effet de serre, de les réduire tout en mesurant régulièrement les progrès effectués.
Les Aéroports de Paris utilisent également une flotte très importante de véhicules sur les différentes plateformes, ce qui entraîne des émissions de GES conséquentes.
Aujourd’hui, près de 33 % des véhicules légers roulent à l’électricité, au GPL ou au gaz naturel de ville. L’idée est bien sûr d’augmenter cette flotte pour se tourner vers un parc de véhicules légers tous plus propres.
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