En 50 ans, la population française a perdu une heure de sommeil. En cause, les écrans et la surconsommation d’informations dont nous sommes friands (et abreuvés).
Comment aider les adolescents à régler leur dette de sommeil ?
Il n’y a pas de fatalité, et il est tout à fait possible pour les parents d’aider leur adolescent à se sentir moins fatigué et plus performant.
Pour déclencher l’endormissement et favoriser les phases de sommeil profond, l’adolescent a besoin de plus activité physique que lorsqu’il était enfant. On ne lésine donc pas sur les séances de sport. Mais attention, pas à n’importe quelle heure : éviter le sport en soirée car il augmente la température corporelle, ce qui n’aide pas à s’endormir.
Idem pour les devoirs. L’adolescent doit éviter d’avoir une activité intellectuelle environ 2 heures avant de s’endormir. Exit donc les devoirs et les lectures poussant à la réflexion. Idéalement, évitez également les écrans à la lumière bleutée pendant cette période de 2 heures.
Expliquez à votre adolescent qu’une consommation importante d’excitants (Redbull, Coca-Cola, plus de quatre cafés par jour, etc.) aura une influence sur son sommeil de nuit. Au lieu d’en consommer pour rester éveillé, il doit essayer de dormir plus et mieux.
Nos conseils :
Instaurez un rituel de coucher favorisant la détente et le lâcher prise : tisane à la valériane ou tilleul, lectures plaisir, et surtout pas de jeux vidéo.
Apaisez ses angoisses avant le coucher : s’il ne connaît pas sa leçon sur le bout des doigts, ce n’est pas la peine de le faire réviser une heure avant de se coucher.
Évitez les matelas trop mous, mal adaptés.
Dans sa chambre, ne laissez pas à sa disposition tablettes et téléphones portables.
Préférez une peinture claire sur les murs, plus apaisante, et fermez les volets.
Une maison calme sera plus propice au sommeil.
Pour les parents séparés ou divorcés, il est idéal d’instaurer les mêmes habitudes de sommeil chez la mère et chez le père pour le bien-être de l’adolescent.
Un adolescent reposé sera plus performant à l’école, aura moins de risques d’infections (le manque de sommeil affecte le système immunitaire) et moins de risques d’être obèse : fatigué, on bouge moins, on assimile donc moins les calories et on est plus attirée par le sucre et le sel.
L’enjeu est donc important. À vous de jouer !