Comment et où va se développer le parc éolien ?
Un second appel d’offre public pour des éoliennes géantes vient d’être annoncé par le gouvernement français bien qu’on se demande toujours s’il miser sur des éoliennes off shore géantes n’est-pas une erreur ? En effet, on s’éloigne de l’objectif d’un futur énergétique basé sur des petites unités de production d’énergie délocalisées là où se trouve la consommation.
Néanmoins, la filière est optimiste, elle prévoit qu’à l’horizon 2020, 19 000 MW d’électricité seront être fournis par l’éolien terrestre, et 6 000 MW par l’éolien offshore. On est encore loin du compte … mais tout dépend de la stabilité des vents (politiques et fiscaux) qui vont souffler sur nos paysages.
Au niveau national, l’énergie éolienne est indispensable pour atteindre l’un des objectifs du Grenelle Environnement pour 2020 (23 % d’énergies renouvelables en France en 2020 équivalent pétrole (tep) la part des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique à l’horizon 2020 en suivant deux lignes stratégiques : autonomisation et décentralisation). Cet objectif suppose d’augmenter de 20 millions de tonnesL’énergie éolienne contribuera à cet objectif avec 25 000 MW installés en 2020 :
– 19 000 MW terrestres (soit 8 000 éoliennes) et 6 000 MW maritimes. Selon ces projections, le parc éolien français produira 55 millions de MWh, soit 10 % de la consommation électrique dans notre pays.
Pour atteindre les objectifs fixés par le Grenelle Environnement (puissance installée fin 2012 : 11 500 MW), il faudra installer environ 1 800 MW en moyenne annuelle alors qu’environ 757 MW ont été installés et raccordés en 2012. Il faut donc accélérer le rythme des installations d’éoliennes.
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