Les toilettes sèches sont de plus en plus plébiscitées quand on parle de réduire la consommation d’eau. Pratiques, écologiques, et économiques, elles commencent à convaincre mais souffrent toujours de nombreux préjugés. consoGlobe fait le point sur les idées reçues sur les toilettes sèches.
Préjugé n°4 : Les toilettes sèches, c’est pas légal !
Il y a quelques années, il est vrai, les toilettes sèches n’étaient pas autorisées. Mais les choses ont changé !
Depuis le 7 septembre 2009, un arrêté (article 17 de l’arrêté du 7 septembre 2009) autorise enfin l’installation de toilettes sèches, à la condition « qu’elles ne génèrent aucune nuisance pour le voisinage, ni rejet liquide en dehors de la parcelle, ni pollution des eaux superficielles ou souterraines ».
Ainsi, l’installation de toilettes sèches est autorisée y compris dans les habitations raccordées au réseau d’assainissement collectif, mais les selles et urines doivent être recueillies dans un seau ou une cuve étanche, afin de préserver l’environnement et la santé publique.
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Ainsi, il est demandé à ce que la cuve recevant les urines et excréments soit étanche, que l’utilisation du compost respecte les règles d’épandage, et que l’espace recevant le contenu de la cuve soit étanche et à l’abri des intempéries. Si l’installation de toilettes sèches est faite de manière sérieuse, ces points ne devraient pas poser de problème.
Inutile de déposer une déclaration préalable, mais s’il s’agit de toilettes extérieures, un permis de construite peut être nécessaire en fonction de la taille de la construction.
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