Fisker Karma – Moteur autonome
Rien, il ne se passe rien lorsqu’on presse sur le bouton Start-Stop. Plus précisément, aucun feulement rauque, si caractéristique des gros moteurs sportifs, ne se fait entendre. Seul un petit sifflement est audible. Que l’on se rassure, ce chuintement n’a rien à voir avec un mauvais contact électrique, il s’agit d’un bruit ajouté sous 60 km/h pour prévenir les piétons de l’arrivée de la belle.
Nous sommes bien à bord d’une voiture à propulsion électrique.
On appuie sur l’accélérateur et le couple libère une accélération de bon aloi, malgré les 2,5 tonnes de la Karma. Attention, ça pousse à l’arrière, il ne faudrait pas qu’une dérive intempestive abîme les jantes géantes. La puissance maximale tourne d’ailleurs autour de 400 chevaux.
Un beau karma de sportive
Une fois la réserve d’énergie électrique bien entamée, c’est le caractère hybride qui prend le dessus. L’originalité de la Fisker Karma, c’est de transporter un moteur 2,0 litres turbo sous le capot. « Transporter », parce que ce moteur essence ne fait pas tourner les roues mais recharge les batteries via un générateur. La consommation est ainsi ridiculement basse, entre 4 et 8 litres suivant le type de conduite pour une voiture de prestige.
Cette grande automobile aux allures de GT à l’américaine préfigure une des solutions de l’avenir automobile. Originale, élégante, elle sort du lot des très grandes sportives grâce à cette technologie hybride ingénieuse. Une alternative d’autant plus crédible que la Belgique fait partie des premiers pays à l’importer de Finlande, où elle est construite.
Ses plus verts
- Sa ligne
- Son originalité
- Sa technologie
- Son luxe
- Sa taille
Ses points noirs
- Son prix
- Certains défauts de notre modèle d’essai (chauffage troublant)
- Essuie-glace trop petit
- Son poids
- Sa taille !
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Article réalisé avec notre partenaire mysphere.be
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