Une conscience écologique de toujours
Bien qu’on puisse lui reprocher un certain décalage entre les intentions et la réalité (« l’écologie démocratique » oui, mais à priori pas pour tout le monde !), Philippe Starck n’a pas attendu la vague verte pour être écolo.
Au contraire, il s’y serait même, selon lui, pris trop tôt : « Rappelez-vous GoodGoods, le catalogue des non-produits pour les non-consommateurs du futur marché moral, qui a décrit tout ce qui se passe maintenant et tout ce qui va se passer demain. Regardez la maison en bois des 3 Suisses, en vente par correspondance. C’était précurseur, même si elle a été beaucoup critiquée à l’époque. Regardez ma compagnie de nourriture biologique OAO, créée il y a plus de quinze ans ! J’ai toujours été là-dedans, même si je m’y suis toujours pris trop tôt »
La facette écolo de Philippe Starck ne se limite pas à son activité professionnelle. En effet, être vert c’est au quotidien.
Le designer se discipline depuis des années à une alimentation bio. Il se déplace à pied ou à vélo plutôt qu’en voiture. Il possède une ferme équipée de panneaux solaires dans le bassin d’Arcachon et n’utilise plus de lessive. Les produits non organiques n’ont pas le droit d’entrer chez lui !
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