Les pratiques aberrantes de certains stades
Le 9 janvier 2010, le match de la coupe de France Stade Rennais /Caen doit se dérouler. Las ! à cause du temps la pelouse est impraticable. Et bien, elle a été chauffée. Une aberration comme le reconnaissait le président du club M. de Saint-Sernin : « Nous avons été obligés de déployer une bâche et de chauffer notre pelouse. C’est une aberration économique et écologique. » Cette pratique est pourtant relativement fréquente à travers l’Europe.
Le gazon synthétique, une bonne solution ?
Certains proposent une solution : la pelouse synthétique. Cette dernière s’est bien améliorée ces dernières années. Le long de son cycle de vie, une pelouse synthétique c’est 63 fois moins d’eau qu’une pelouse naturelle. Si l’installation d’un tel dispositif a un coût, les économies d’eau et d’énergies sont considérables, d’autant que le terrain en pelouse synthétique peut se pratiquer été comme hiver. Les clubs de Lorient, Nancy et Châteauroux ont déjà adopté le gazon synthétique. Certains affirment que les joueurs ont du mal à évoluer sur un terrain synthétique avec un risque accru de blessures plus graves. Une étude de la Ligue de football professionnel (LFP) dément pourtant ces affirmations.
- Selon la FIFA en 2000, le football est le premier sport pratiqué au monde avec plus de 240 millions de joueurs réguliers soit 1 personne sur 25. Il y a également 1,5 millions d’équipes et 300 000 clubs.
Le football et les déchets
Comme tout rassemblement de foules, une rencontre de foot produit des déchets. Et pas qu’un peu.
- 2 tonnes, ce sont les déchets collectés après chaque match de Valenciennes. Une importante masse de déchets qui est renouvelée à chaque match de Ligue 1.
La consommation moyenne d’un supporter en boisson et
nourriture lors de la finale 2004 de la coupe anglaise :