Les différents types de climatiseurs
Selon les besoins, le budget et la configuration du logement, on choisira le système de climatisation le plus adapté.
Le climatiseur mobile monobloc
Il s’agit là d’une solution d’appoint, qu’on utilisera donc ponctuellement lors de situations exceptionnelles.
Ces appareils expulsent l’air chaud vers l’extérieur grâce à un tuyau. Ils ne sont pas adaptés au rafraîchissement de grands volumes et n’offrent pas de contrôle d’humidité dans la pièce. Ils sont souvent montés sur roulettes pour faciliter leur déplacement.
Avantages du climatiseur monobloc :
- Froid immédiat
- Pas de travaux pour l’installation
- Peut être déplacée de pièces en pièces
Inconvénients
Le climatiseur mobile
Le système split requiert une unité extérieure et une intérieure pour chaque pièce à climatiser (on parle alors de multisplit). Les deux unités sont réunies par un tuyau flexible qui rejette l’air chaud et l’humidité vers l’extérieur.
Avantages du climatiseur mobile :
- Froid immédiat
- Moins bruyant
Inconvénients
- Caisson extérieur mobile peu esthétique et qui peut poser problème dans le cadre d’une copropriété.
Les splits muraux
De petite taille, ils s’installent sur un mur au dessus d’une porte ou d’une fenêtre. On les conseille pour des pièces de 15 à 80 m².
Avantages :
- Bon rendement
- Silencieux
- Entretien simple
Inconvénients :
- Coûteux
- Installation par un professionnel obligatoire
L’avantage des climatiseurs et qu’ils procurent une température homogène dans la pièce, ce qui est important pour le confort. Il n’y a aucun risque pour la santé puisque l’air est filtré.
Attention cependant : un entretien régulier – nettoyer et changer les filtres – est obligatoire.
Les systèmes aujourd’hui comportent des fluides HFC (hydrofluorocarbures) exempts de chlore, rendant les systèmes plus écologiques. De plus, ils sont recyclables à 80 %.
(1)Source : leguideduchauffage.com (2)source : leroy merlin
Le coefficient de performance (COP) est le ratio entre la chaleur produite par une pompe à chaleur et la quantité d’énergie qu’elle consomme. Il a été créé pour comparer les pompes à chaleur en fonction de leur efficacité énergétique. Plus sa valeur est élevée plus cette efficacité est meilleure. Mais le COP d’un système de chauffage n’est pas suffisant pour déterminer son efficacité « réelle ». La classification actuelle repose sur des températures ambiantes extrêmes relevées par l’utilisateur. Or elles varient souvent en fonction du climat de la région où est installé le système. La nouvelle directive européenne sur les produits liés à l’énergie (ErP) entrera en vigueur au 1er janvier 2013. Elle définit quatre points de mesure en mode refroidissement et cinq en mode chauffage. Cette nouvelle façon de calculer la performance énergétique saisonnière permettra à l’utilisateur de mieux comprendre l’efficacité de sa pompe à chaleur en fonction de la période de l’année et de la région où il habite.
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