Le projet Pégase : artistique… qui pourrait bien être vraiment utile !
Dans les campagnes de Kavadarci, où se sont rendus les 2 artistes, un groupe électrogène portatif solaire a un réel intérêt.
Angel, le propriétaire de l’âne prêté aux 2 français pour leur projet, n’est par exemple pas raccordé à l’électricité. C’est le cas également pour les fermiers qui pratiquent la transhumance.
Mais Philémon, un des porteurs du projet précise non sans humour que Pégase est « un groupe électrogène qui se prend dans les branches et s’arrête toutes les trois secondes pour manger des pissenlits ! ».
Pégase, un projet utilitariste
Au départ, les auteurs du projet se questionnaient sur l’hypermodernité du « tout-solaire », sur la fin des énergies fossiles et le retour à une locomotion lente.
Mais sur place, ils se sont rendu compte que le projet endossait une dimension plus terre-à-terre, utilitariste.
Car, en ville, les ânes servent pour le ramassage des ordures et à la campagne, ils sont encore pour certains paysans, un moyen de locomotion.
Ce projet soulève donc de nombreuses questions : sur l’écologie, sur la place de l’animal dans la société ou même encore sur l’hypermodernité et le rapport à la surconsommation.
Alors, que pensez-vous de ce projet à la fois artistique, utilitariste et doucement poétique ?
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