La question du recyclage
Problème, son taux de recyclage est proche de 0 %.
Pourtant la récupération de l’indium contenu dans les équipements en fin de vie serait la seule alternative pour échapper à des risques de pénurie.
L’indium est un matériau toxique et il faudrait donc mettre au point des techniques de traitement de déchets en contenant. Ainsi, au-delà des aspects économiques et stratégiques, le recyclage de l’indium a aussi l’avantage de préserver l’environnement en évitant l’exploitation à grande échelle des gisements de minerais en contenant.
Malgré cela, sa récupération de l’indium à partir de déchets électroniques est actuellement assez peu développée, sauf au Japon, où plusieurs procédés existent à l’échelle industrielle. Ces procédés sont toutefois peu respectueux de l’environnement et très énergivores. C’est pourquoi certains cherchent un remplaçant à l’indium.
Pas de vrai remplaçant pour l’indium
Ll’indium est très largement utilisé pour la fabrication des écrans LCD ; et il semble qu’il pourrait être remplacé par des matériaux nanomatériaux à base de carbone issus de nanotechnologies, comme le graphène (cristal de carbone). Pourtant, comme le titrait New Scientist » en 2012 : « l’indium, principal élément présent dans les écrans de nos smartphones, est en voie d’épuisement. Les candidats à sa succession sont nombreux, mais aucun ne donne encore pleine satisfaction ».
L’oxyde de zinc, proche de l’indium, n’est pas aussi conducteur, aussi transparent ni aussi résistant. Aussi même s’il est plus répandu et bien moins cher, il ne pourra pas remplacer l’indium, surtout pour la fabrication d’écrans pour lesquels la sensibilité dépend de la conductivité du matériau utilisé.
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Sur l’épuisement des ressources naturelles :
L’épuisement des ressources naturelles,