Hace : une technologie capable de dessaler l’eau de mer
En plus de capter l’énergie de la houle pour produire de l’électricité, la machine conçue par Hace est capable de dessaler l’eau de mer.
En effet, la machine, qui fait plus de 100 mètres de diamètre peut, en période creuse, vaquer à cette activité supplémentaire. Elle est donc dotée d’un double avantage écologique.
Mais pour l’heure, cet outil qui utilise l’énergie des vagues n’est pas encore fabriqué. Il n’existe que sur l’écran d’ordinateur de son concepteur.
Pourtant, avec l’aide du Centre de services, Jean-Luc Stanek, qui a suivi une formation économique, entend bien construire ses premiers prototypes avant de passer à la phase suivante.
Hace : un mini-prototype devrait voir le jour en 2015
Hace est présenté comme une étoile de mer comprenant 3 grands bras. 2 modèles pourraient être construits, de 80 ou 200 mètres de diamètre.
Le dispositif, modulable, peut être assemblé sur le lieu de son utilisation, à environ 300 mètres des côtes.
Photo : www.c-yourmag.net/
Pour récupérer l’énergie, rien de plus simple : cela se fera par le biais d’un câble. En attendant, un mini-prototype devrait voir le jour en 2015.
Le fondateur de Hace espère récolter des fonds auprès de financeurs publics et de partenaires privés basés à l’étranger. « Nous avons établi des contacts dans différents pays, en Afrique, à Madagascar et aux Seychelles notamment auprès de responsables d’îles-hôtels » indique Jean-Luc Stanek.
Hace : un projet novateur créateur d’emplois
A ce jour, l’équipe est composée de ses 10 associés. « Mais, ce projet créera entre 45 emplois et 270 emplois d’ici à 2018 », commente Jean-Luc Stanek.
Son objectif ? Atteindre 60 millions d’euros de chiffre d’affaires dès 2017. En attendant, il va falloir trouver un million d’euros pour financer le premier prototype.
« C’est en bonne voie. Je négocie actuellement avec un investisseur de la « taille d’un Etat ». Hace a déjà le soutien de la Région Aquitaine et bientôt celui de la BPI et de la Caisse des dépôts », confie-t-il.
Plus de la moitié de la population mondiale vit à proximité des côtes qui abritent de grandes mégalopoles. C’est donc un marché colossal qui s’offre à Hace.
Hace : une technologie au service de 2 types de clients
L’entreprise Hace a deux types de clients en ligne de mire. Les grands énergéticiens tels qu’Areva ou Siemens et les îles, comme les Seychelles, qui pourraient ainsi devenir autonomes en électricité.
Seychelles
La société a déjà 4 précommandes pour un moment de 20 millions d’euros, de la part de pays africains, qui devraient être livrées dès 2015. A noter que ces machines auront une puissance de 250 kW à 4 MW.
La fabrication des pièces sera sous-traitée en France et l’assemblage réalisé à Blanquefort. Les machines vont être vendues directement ou par le biais de sociétés de production vente (SPV).