Le plastique, une plaie mortelle pour l’environnement
Le plastique dans les océans est une catastrophe sanitaire pour la faune marine. 80 % des déchets océaniques sont des plastiques (bouteilles, filtres, granulés industriels, stylos, emballages, capsules de bouteilles, etc)
Cité par le magazine Sciences et vie de juillet 09, un chercheur spécialiste des oiseaux explique :
L'oiseau et le plastique, de Chris Jordan
« Je coordonne une étude internationale qui consiste à ramasser sur les plages de la mer du Nord les cadavres des fulmars, des oiseaux relativement communs que l’on retrouve souvent morts sur le littoral.
Nous constatons désormais que ces oiseaux ont en moyenne, sur les côtes françaises, de l’ordre de 0,6 gr de plastique dans leur estomac. Ce qui pour un homme adulte, représente l’équivalent de 600g !
Et quelque 80 autres espèces sont touchées, depuis les albatros jusqu’aux pétrels. »
Le pire danger provient des plastiques invisibles
Sous l’effet de la houle et surtout du rayonnement ultra violet, les bouts de plastiques se morcellent en petits morceaux de plus en plus petit et finissent en débris de moins de 5 mm et jusqu’à 20 micromètres (un cinquantième de millimètre)
Ces fragments de plastique, invisibles, représentent des milliards de tonnes et finissent dans les sédiments marins, dans l’eau et dans les organismes des animaux marins.
Plastique – quelques faits
Recycler une tonne de bouteilles en plastique permet d’économiser : 830 litres de pétrole (soit plus de 3 barils), 430 m3 de gaz naturel, la consommation en énergie d’un habitant durant 14 mois, la consommation domestique en eau d’un habitant durant 2 mois.
*
Sur le plastique et l’environnement