Les consommateurs mal guidés ?
Une autre étude, menée par l’Université de Cergy-Pontoise et le bureau d’études Ecoeff, se centrait elle sur l’affichage environnemental d’appareils électroménagers et high-tech représentant six catégories de produit :
- aspirateurs à sac, lave-vaisselles, lave-linges, réfrigérateur-congélateurs combinés, imprimantes multifonction et moniteurs LCD 21,5 et 22 pouces.
Réalisée en décembre 2010 dans une grande enseigne de distribution, elle prenait en compte les diverses formes de communication « verte » visibles en magasin (étiquetage réglementaire, écolabels et autodéclarations) ainsi que les consommations en électricité et / ou en eau et en consommables.
Résultats :
- un tiers des appareils électriques domestiques présentés comme « verts » ne sont pas plus respectueux de l’environnement que des appareils classiques, voire même plus polluants,
- près des deux tiers des produits dotés d’une technologie plus « écolo » resteraient pourtant difficilement identifiables en magasin.
Des appareils éco-performants pas toujours rentables
De même, les gains économiques d’un appareil soi-disant plus performant sont très variables selon la catégorie du produit.
- Certains aspirateurs écolo, au prix supérieur à 200 euros, ne sont ainsi pas rentables.
- Mais, pour des produits plus gourmands en énergie et/ou en eau (lave-vaisselles par exemple), l’économie réalisée avec un modèle plus performant peut aller jusqu’à 200 euros sur la durée de vie du produit.
Il faut croire que les étiquettes « vertes » ne suffisent donc malheureusement pas toujours aujourd’hui à guider le consommateur vers des choix de produits plus responsables…
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