2- Effet placebo, d’une culture à l’autre
Bien entendu, comme le dit le Docteur Thierry JANSEN, notons que la forme de « ce qui marche » dans une culture donnée, est différente dans une autre :
« les formules magiques des sorciers africains auront probablement peu d’effet sur un patient de culture occidentale hospitalisé à Paris« .
La façon d’aborder le patient, de réveiller en lui les forces de guérison dépendent aussi bien de lui que de sa culture. D’où l’importance de la notion d’empathie (« faculté intuitive de se mettre à la place d’autrui, de percevoir ce qu’il ressent« , Larousse).
3- La force de conviction et la réputation du thérapeute
Ainsi, la force de conviction du thérapeute + sa réputation (lui et/ou son traitement) sont primordiaux. Un sourire, un ton rassurant, un regard peuvent exercer une influence sur le processus de guérison. Inversement, de l’anxiété dans la voix, un haussement d’épaules,…peuvent avoir des effets désastreux.
« Les mots du thérapeute sont un remède ou un poison« . La suggestion, l’influence font partie intégrantes de l’ensemble des relations : le pouvoir des croyances sur la santé du corps est bien réel.
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