Les menaces pesant sur la Grande Barrière de Corail
Début juillet, l’Australie a reconnu officiellement la dégradation (évidente) de la Grande Barrière de corail, inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1981. Plus de la moitié des coraux ont en effet disparu ces 27 dernières années.
La région dont fait partie cette Grande Barrière de Corail est le Queensland, l’état du soleil qui est aussi l’un des plus dynamiques du pays continent en matière d’industries charbonnière et gazière. Le développement de ces industries est extrêmement dommageable pour le corail, et ce à plusieurs niveaux : énergie fossile qui contribue au réchauffement climatique, développement d’infrastructures qui dégradent l’écosystème, l’export de ces combustibles qui augmente la part de trafic marin…
Les retombées de la catastrophe de Fukushima
Depuis le terrible accident nucléaire de Fukushima le 11 mars 2011, la centrale n’a jamais cessé de fuir, répandant des tonnes d’eau contaminées dans le Pacifique. Le 7 août 2013, le gouvernement japonais a confirmé que 300 tonnes d’eau contaminée se déversaient chaque jour dans l’océan, menaçant gravement la chaîne alimentaire et l’ensemble des écosystèmes marins. En octobre 2012, la revue Science révélait que 40 % des poissons pêchés autour de Fukushima étaient déjà impropres à la consommation.
Des mutations génétiques commencent à être observées chez les espèces vivant à proximité de la centrale au moment de l’explosion.
C’est le cas du papillon zizeeria maha, petit papillon bleu très courant au Japon, et dont les larves ont subi une mutation génétique importante : yeux, pattes et antennes déformés, ailes atrophiées…
*
suite > Une mobilisation très faible pour End Ecocide