Du vent à l’eau, une chance humanitaire
15 ans après avoir imaginé son système, le but de Marc Parent est de voir l’éolienne utilisée dans des villages désertiques où les familles pourraient remplir des bidons d’eau potable. Pour lui, l’avantage est que la source d’eau potable ne se tarit jamais.
Marc estime avoir une responsabilité vis à vis des populations qui n’ont pas accès à l’eau potable, et travaille en ce sens, pour que l’éolienne devient accessible au plus grand nombre. La première commande est venue du Niger et bien sûr l’idée n’est pas de s’arrêter en si bon chemin.
Une rentabilité à améliorer
Le problème majeur de l’éolienne produite par Eole Water est son prix de revient : entre 400.000 et 600.000 euros l’engin. Cela en fait un outil inaccessible pour des ONG par exemple.
Eole Water peine à trouver des investisseurs intéressés par le financement d’une production à échelle industrielle, de manière à rendre la machine compétitive sur un plan financier. Sur un plan technologique, elle l’est indéniablement puisqu’elle ne nécessite par de situation géographique particulière, comme le dessalement d’eau de mer par exemple. Avec une unité de production pensée différemment, Marc Parent espère diviser les prix de revient par cinq, pour un centime d’euros le litre d’eau.
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