Les colas alternatifs locaux, mais pas bio…
En France, à côté des colas bio, des colas alternatifs locaux sont nés au début des années 2000 dans plusieurs régions française, dont celles à forte identité culturelle (Alsace, Bretagne, Corse).
- Le premier Cola local fut ainsi le Breizh Cola de la société Phare Ouest, lancé en 2002 et disponible en supermarché en Bretagne. Une version à la stévia a été lancée en 2010, contenant ainsi 70 % de sucre en moins par rapport au Breizh Cola classique.
Si ces colas s’appuient sur une production de proximité, favorisant l’économie locale, ils ressemblent souvent à des copies du Coca-Cola, la plupart se déclinant en version light (ou zéro…), n’étant pas plus riches sur le plan nutritionnel et souvent aussi sucrés.
Leurs fabricants mettent également en avant leur caractère éthique et /ou plus naturel que le Coca-Cola, avec des ingrédients issus du commerce équitable (ex. : Meuh Cola, Ehka Cola), de l’eau de source (Elsass Cola), ou encore des extraits végétaux typiques de la région :
- zest de gentiane (Auvergnat Cola), extraits de châtaigne (Cola’rdèche), de fleur de camomille (Anjou Cola) ou encore de génépi (Montania Cola).
A noter que parmi ces colas locaux, un seul détient la certification bio AB : le cola savoyard Alp’Cola Bio.
Voici une liste (non exhaustive) des quelque 400 colas locaux :
- Elsass Cola (Alsace)
- Anjou Cola (Anjou)
- Auvergnat Cola et Bougnat Cola (Auvergne)
- Cola’rdèche (Ardèche)
- Breizh Cola (Bretagne)
- Corsica Cola (Corse)
- Ehka Cola (Pays Basque)
- Chtilà Cola (Nord)
- Poitou Cola (Poitou)
- Fada Cola (Provence)
- Alp’Cola et Montania Cola (Savoie)
- Vendée Cola (Vendée)
- Colt Cola (Aveyron).
Coca-cola, un cola lui aussi (quasi) local ?
Les Coca-Cola que vous buvez en France ne traversent pas l’Atlantique pour finir dans votre verre mais sont fabriqués dans l’hexagone, via 6 usines, et avec des ingrédients provenant de fournisseurs français.
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