La banane de Martinique et des Antilles est très appréciée en France métropolitaine et constitue une ressource agricole traditionnelle de ces îles. Mais cela fait plusieurs années qu’une menace pèse sur la filière à travers le chlordécone. Le docteur Maurice Montezune, de Fort de France, nous alerte sur une pandémie qui menace avec un État français passif. Ce « J’accuse » est notre carton rouge de la semaine
Chlordécone, chronique d’une pandémie annoncée
La France, son gouvernement et ses Ministères successifs ont rendu légal la consommation de chlordécone.
Or, comme le souligne l’Afsset, l’agence de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail, les pesticides qui se sont infiltrés, vont mettre jusqu’à 30 ans pour s’éliminer des sols, des siècles selon certains experts !
- En 2007, l’AFSS a expliqué que 4 types de denrées peuvent être contaminés à un niveau tel qu’il représente un risque aigu pour la population des Antilles : la patate douce, le chou caraïbe (malanga), le dachine (madère),les poissons et les crustacés d’eau douce.
- Une équipe de l’INSERM a mené une étude qui démontre qu’il serait à l’origine d’une augmentation du risque de naissance prématurée.
Aujourd’hui, en France et plus particulièrement aux Antilles, on parle « d’empoisonnement pour des siècles » car le chlordécone est une molécule bio-accumulative. Il s’accumule dans le corps et dans les organismes pour longtemps. Cette molécule qui est pourtant reconnue cancérogène est pourtant acceptée, légale et encouragée (par le Grephy de Martinique(1)) notamment dans les aliments végétaux et de provenances animales depuis 2008. Un état de fait conforté par le ministère de la santé : la présence actuelle de chlordécone dans nos aliments est légale !
Chlordécone – Un médecin révolté
La Préfecture de Martinique et le GREPHY ont autorisé et encouragé la culture sur terre contaminée ; ce qui a pour impact direct la multiplication de produits contaminés présentés au consommateur comme « produit certifié conforme ».
Pour être précis, il faut dire quelle est la teneur de l’empoisonnement légal actuel. En ce qui concerne les denrées végétales, les valeurs limites seront de :
- 20 μg/kg pour les denrées cultivables sous climat tropical ou tempéré (agrumes, fruits,tropicaux, tous les légumes, laitues, maïs, canne à sucre….).
- 10 μg/kg pour certaines denrées spécifiques aux régions de climat tempéré ou susceptibles d’être importés de pays tiers (blé, riz, pommes, poires et fruits à noyaux, betterave sucrière…).
- pour les denrées animales, qu’elles soient d’origine terrestre ou aquatique, la valeur limite sera fixéeà 20 μg/kg » (2).
Lire page suivante : la responsabilité de l’État
- Grephy = Groupe Régional Phytosanitaire (Cliquez sur cette source pour remonter)
- source : http://www.observatoire-pesticides.gouv.fr (Cliquez sur cette source pour remonter)
- dont voici le lien INSERM pour les plus intéressés : http://www.inserm.fr/espace-journalistes/exposition-au-chlordecone-et-risque-de-survenue-du-cancer-de-la-prostate (Cliquez sur cette source pour remonter)
salut je suis angoisser de voir que mon peuple ne réagie pas nous devons réagir face à se crime notre famille à été trompé on a vendu le peuple pour l’argent. la France ‘c’est des criminelles avec les béké ainsi nos élus nous sommes sous l’ emprise de ses bourau il faut nous mobiliser massivement peuple lever vous pour défendre notre Martinique, nos enfant qu’elle vie ? ( chlordécone et glyphosate) la more a petit feu il feule anéantir la rase noir esclavage est toujours présente Jai mal au cœur , vraiment mal bande criminel ,criminel, criminel????
Il serait peut être intéressant de faire savoir aux populations concernées par la contamination de leur sol au chlordécone, qu’un médicament existe pour détoxiquer l’organisme de cette pourriture.
En effet lors de l’intoxication d’ouvriers qui travaillaient dans l’usine de fabrication du pesticide incriminé, la cholestyramine a été utilisée avec succès pour détoxiquer ces derniers.
Elle est vendue par une entreprise en Belgique sous le nom de Questran, en Suisse sous le nom de Quantalan, et au Canada sous le nom Olestyr. Et ceci depuis 1987. Ces médicaments utilisés à l’origine pour faire diminuer le taux de cholestérol ont la propriété de casser les molécules de chlordécone, permettant ainsi leur évacuation par les voies naturelles de l’organisme. Faîtes tourner l’info!
Merci pour tout vos commentaires ça fais plaisir de voir que je ne suis pas seul a crier dans mon coin,pour ma part je suis végétarien et malheureusement je n’aime pas les pesticides:)en fait il faut lutter contre tout cela en premier lieu il faut s’informer le plus possible ensuite il faut avoir une bonne hygiène de vie c’est a dire éviter l’alcool ,le tabac,la viande a base d’antibiotiques…. les mc do et autre vendeurs de rêves, les restaurants( allez faire un tour dans les cuisines vous n’en reviendrez pas, pour eux l’hygiène commence avec un i), le pétrole et tout ses dérivés genre plastique . je sais que tout cela est difficile et contraignant et encore cela n’est qu’une petite liste car j’en aurais pour des heures…
Enfin pour ce qui est des politiques il font très bien le boulot que les multinationales genre bayer, total et autre leur demande tout cela avec l’aide des banques super sympa car évidemment leur paradis fiscaux ne sont pas les nôtres. évités aussi de prendre un maximum de médicaments car cela rends malade sauf le pharmacien qui est très heureux de vous voir dans son commerce. Ca va être dur de s’en sortir et je suis optimiste.Les bananes en France ont le gout de farine avec un soupçon de sucre alors bon appétit…
Chacun râle dans son coin, mais autour de moi, je ne vois pas beaucoup de résistants, chacun préfère aller à des concerts, se faire éclater les tympans avec du bruit électrique,en mangeant des frites industrielles. Je souhaiterais qu’il soit établi une charte pour « changer son monde », qui réuniraient les personnes ayant le désir de la suivre pour un monde propre. Car le gros problème est l’isolement des personnes conscientes et lucides.
C’est bien d’alerter les consommateurs, mais ce n’est pas suffisant. Il faut faire circuler des pétitions et les envoyer au Ministère de l’Environnement.
Les bananes ne sont pas contaminées, il y a risque pour les pour les produits animaux, les légumes poussant sous terre ou en contact de la terre.
Face à l’indigence du pouvoir politique que nous avons mis en place, seuls les « consom acteurs » que nous sommes pouvons enrayer cette « pandémie » en accomplissant cet acte citoyen qui consiste à boycotter purement et simplement nos achats de bananes… Après tout, tout le monde peut vivre SANS et tellement MIEUX !!!