Les ventes de vélo à assistance électrique (VAE) ont connu un boom ces dernières années : si le chiffre de vélos électriques vendus entre 2010 et 2013 ne dépassait pas 50.000, en 2018, 340.000 vélos électriques ont été vendus en France ! C’est pourquoi de plus en plus de Français se demandent quel vélo électrique choisir.
Déjà en 2010, selon une étude TNS-Sofres, le vélo apparaissait comme une solution pour limiter la pollution pour 95 % des Français, tandis que pour 8 Français sur 10, il s’agit d’un mode de transport d’avenir. Nouvel outil de mobilité urbaine, le vélo électrique séduit de plus en plus.
Quel vélo électrique choisir ? Tout dépend de votre usage !
Qu’est-ce qu’un vélo électrique ?
Rapidement appelé vélo électrique, on parle plus précisément de Vélo à Assistance Électrique ou V.A.E. Concrètement, cela signifie que le vélo ne roule pas seul, mais assiste l’effort humain. C’est le mouvement du pédalier, l’énergie humaine, qui entraîne le moteur électrique et vient aider l’usager en soulageant son effort.
Vélo à assistance électrique © Stav krikst
Ce « démarrage à la pédale » est obligatoire selon la législation française pour que le V.A.E soit considéré comme un cycle et non pas un cyclomoteur. Il faut également remplir d’autres conditions pour qu’un V.A.E soit considéré comme vélo et non pas cyclomoteur :
- Le moteur doit s’enclencher dès lors qu’il y a effort humain et doit s’arrêter quand l’usager arrête de pédaler.
- Le moteur ne doit pas dépasser les 250 Watts de puissance.
- Dès que la vitesse de 25 km/h est atteinte, le moteur doit s’arrêter.
Un vélo électrique est équipé d’un moteur de 180 à 250 Watts et d’une batterie de 24 ou 36 Volts. Pour aider au pédalage, le moteur électrique se met en marche automatiquement lorsque l’on pédale. Il se coupe lorsque le pédalage cesse.
Cela permet ainsi d’arriver avec peu d’effort à une vitesse de 25km/h, et de grimper les côtes très facilement. Normalement, le niveau d’assistance du moteur électrique doit pouvoir se régler, que l’on choisisse d’être fortement assisté dans le déplacement ou pas.
La batterie quant à elle peut normalement être rechargée sur une prise secteur, à domicile ou au bureau.
Les 4 principaux types de vélos électriques
Le vélo électrique urbain
Classique, léger et maniable, le vélo électrique urbain est aussi efficace en ville qu’en promenade.
Le vélo électrique hollandais
Il a plusieurs caractéristiques :
- un col de cygne noir typique des vélos hollandais de ville,
- un cadre droit classique et ouvert et surtout une assise bien droite qui permet de soulager le dos.
Vélo électrique hollandais © DutchScenery
Il convient à un usage quotidien et est apprécié pour ses nombreux atouts :
- chaîne intégralement carrossée pour ne pas salir les vêtements,
- changement de vitesse en marche ou à l’arrêt,
- position assise droite et haute pour mieux voir la route,
- grandes roues de 28″ pour le confort de conduite.
Mais il est en général plus lourd et ergonomiquement conçu pour des routes plutôt plates…
Le VTT électrique, ou ‘VTTAE’
Il peut convenir pour un usage urbain ou périurbain tonique, et permettra aux moins entraînés de profiter des joies du hors-piste.
Le mini-vélo électrique
C’est le vélo électrique préféré des amateurs de camping, des employés de bureau, des adeptes de voyages ou de weekends, ou de ceux dont le logement est exigu…
Il s’agit d’un vélo électrique pliable qui, une fois replié, ne prend quasi pas de place. Il se range sans problème dans un coin du bureau, dans un placard, le coffre d’une voiture ou la soute d’un camping-car.
Avantages et inconvénients du vélo électrique
Hors élaboration, construction et assemblage, le vélo électrique est totalement respectueux de la nature ! Son utilisation quotidienne n’émet ni polluant ni gaz à effet de serre.
Vélo électrique, que des avantages ! Ou presque
Le vélo électrique est économique. Certes, à l’achat, il coûte tout même entre 800 et 1.800 euros, mais il est rapidement amorti, d’autant plus s’il est régulièrement utilisé. Pensez au coût de la moindre réparation sur une voiture ordinaire…
Mise en marche du vélo électrique © Microgen
Le vélo électrique est bon pour la santé ! Il permet de faire du sport, sans effort violent. L’assistance électrique permet aux personnes qui n’ont pas l’habitude de faire du sport, aux personnes âgées et à celles en convalescence de faire de l’exercice sans forcer.
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L’énergie nécessaire au V.A.E est négligeable et bon marché, quelques euros par an et un budget d’entretien très bas.
Le vélo électrique est bon pour l’environnement, car il participe au désengorgement des villes et diminue le niveau de pollution en centre-ville. Pas de gaz d’échappement, le vélo électrique n’est pas bruyant, n’émet pas de CO2 lors de ses déplacements et permet de se déplacer au grand air.
Le vélo à assistance électrique ne consomme que 1 kWh pour 100 km, soit l’équivalent d’un décilitre d’essence et « émet » l’équivalent de seulement 13 à 17 grammes de CO2 par km, contre 189 grammes en moyenne pour une voiture.
Vélo électrique : les améliorations pour l’avenir
Bien sûr, chaque mode de transport a ses défauts. Le point noir du vélo électrique, c’est l’énergie qu’il nécessite pour sa recharge. Or en France, cette énergie est en très grande majorité issue du nucléaire.
Un autre point délicat se situe au niveau des batteries au lithium qui les équipent. En effet, le lithium étant encore un métal bon marché, l’industrie a encore fait peu d’efforts pour le revaloriser. D’autres constituants sont polluants. La batterie est toutefois recyclable, cela doit permettre de maîtriser cette pollution.
La batterie des vélos pose encore des problèmes © Golden Shrim
Autre inconvénient lié à la batterie : la surcharge de poids, qui représente 1 à 3 kilos de plus suivant les modèles. Qu’il faudra pousser si elle est à plat…
Comment choisir un vélo électrique ? Les 11 points à vérifier
Vous êtes décidé ? Vous allez faire l’acquisition d’un vélo électrique ? Avant de choisir le modèle qui vous accompagnera dans vos virées, vérifiez quelques points.
1. Le prix
Un vélo électrique peut coûter très peu ou très cher, de 300 à 3000 euros ou plus. Il y en a donc pour toutes les bourses. Mais pour un V.A.E. de qualité correcte pour un usage régulier, comptez entre 800 euros et 1.800 euros. Éventuellement, optez pour une assurance antivol en plus de la garantie, les vélos électriques étant des objets désirables…
2. La batterie
Veillez à ce qu’elle soit homologuée en Europe. Renseignez-vous sur le prix d’une batterie de rechange et les modalités de remplacement. Car si un vélo peut se révéler être une bonne affaire, le changement de pièce peut s’avérer exorbitant.
Si votre budget le permet, investissez dans une batterie de rechange, utile si vous oubliez de charger votre batterie initiale par exemple. Cette batterie supplémentaire peut tout de même vous coûter jusqu’à 700 euros.
Il existe plusieurs types de batteries, celles au lithium ou celles au plomb. La batterie au plomb-gel est lourde, mais elle ne présente aucun risque de coulure, d’acide, d’effet mémoire et ne demande pas d’entretien. Elle est 100 % recyclable. On estime son espérance de vie à 3 ans d’utilisation ou 15.000 km. Les batteries au plomb-gel sont souvent les moins chères du marché, mais elles résistent mal aux températures hivernales et ont tendance à se décharger un peu en dehors de l’utilisation.
3. Le poids
Ne laissez pas tout le bénéfice du moteur être compensé par un poids inutile ! Un vélo électrique est déjà, à la base, plus lourd qu’un vélo classique : entre 21 et 39 kg contre 13 à 17 kg pour un vélo urbain en moyenne.
Moins il sera lourd, plus vous profiterez du supplément d’énergie que vous apporte le moteur électrique. De plus, testez votre aptitude à porter votre vélo sur quelques mètres, si jamais une situation l’exige (monter des escaliers…).
4. L’autonomie
Elle diffère d’un V.A.E et d’une batterie à une autre, elle doit donc être prise en compte au moment de l’achat. L’autonomie, c’est le temps durant lequel la batterie peut vous assister dans vos déplacements. En règle générale, l’autonomie des vélos est comprise entre 25 et 70 km. Cette différence s’explique en règle générale par la qualité de la batterie utilisée.
Bien connaitre l’autonomie de la batterie pour ne pas tomber en panne © Markus Mainka
Identifiez donc vos besoins en fonction de votre usage : si vous pensez utiliser votre vélo électrique pour de longues balades le weekend ou plutôt pour des trajets courts ou moyens chaque jour.
5. La durée de vie de la batterie
Elle est en moyenne de 500 cycles déchargement / recharge complète, mais peut atteindre les 1.500 cycles si la qualité est au rendez-vous.
6. L’assistance électrique
Identifiez le mode d’intervention de l’assistance électrique. Cette dernière peut s’enclencher automatiquement, progressivement ou sur commande. Dans tous les cas, l’assistance électrique ne pourra être activée que par intervention de l’énergie humaine et ne se substituera jamais au pédalage.
Il convient toutefois d’identifier le mode d’assistance qui vous convient le mieux. Pour cela, n’hésitez pas à essayer plusieurs modèles.
7. La place du moteur électrique
L’emplacement du moteur sur le vélo est important, car de lui dépend l’équilibre général du vélo. Le plus souvent, le moteur est à l’arrière, ce qui est l’endroit le plus compliqué quand il s’agit de changer la roue arrière.
Un moteur sous le pédalier permet d’être équilibré comme sur un vélo classique et d’éviter un surpoids à l’avant ou à l’arrière du vélo.
Un moteur à l’avant (2 roues motrices) est plus efficace dans les fortes côtes. En revanche, cela tient moins bien la route sur surface glissante (graviers, route mouillée…).
8. Le chargeur
Tel votre smartphone, un V.A.E. n’est rien sans son chargeur ! Renseignez-vous sur le mode et la durée de recharge complète. Notez également qu’un chargeur de batterie à plomb ne charge pas une batterie lithium et inversement.
Également, un chargeur plomb chargera les 3 éléments de la batterie ensemble et en même temps tandis qu’un chargeur Li-on chargera chaque élément de façon indépendante. Le temps d’une charge complète moyenne est généralement compris entre 4 et 8 heures.
Charger la batterie d’un vélo électrique sans l’enlever © Sergey Ryzhov
Un voyant lumineux permet généralement de vérifier l’état de chargement des batteries.
9. Le capteur de pédalage
Pour être qualifié de cycle et pas de cyclomoteur, le moteur ne doit s’enclencher que lorsqu’il y a pédalage (d’où l’importance du capteur de pédalage) et doit s’arrêter quand il n’y a plus de pédalage.
10. L’assistance au démarrage
Certains vélos sont équipés d’une assistance au démarrage, quand l’effort à fournir est le plus fort. L’assistance au démarrage peut donc s’avérer décisive à l’achat, en fonction de vos besoins.
11. Le certificat d’homologation
Il doit impérativement vous être fourni lors de l’achat d’un vélo électrique. C’est ce document qu’il vous faudra donner à la police en cas de contrôle, pour justifier que le vélo est un cycle et non un cyclomoteur. Votre assurance est susceptible de vous le demander également.
L’homologation certifie la conformité du vélo aux exigences du décret n°95-937 du 24 août 1995 relatif à la prévention des risques résultant de l’usage du vélo et la conformité du vélo au protocole d’essai prévu dans la norme NF R30-020. L’homologation doit être faite par un organisme de contrôle indépendant.
Vélo électrique : les 7 questions les plus fréquentes
Vous êtes décidé à prendre de nouvelles résolutions et à abandonner un peu la voiture pour le vélo électrique ? Voici les réponses aux questions posées le plus fréquemment.
1. Quel budget je dois prévoir pour m’acheter un bon vélo électrique ?
Pour un vélo électrique neuf de bonne qualité, comptez en moyenne entre 800 et 1.800 euros. Certains modèles coûtent plus cher, jusqu’à 3.000 euros, voire plus bien sûr, mais alors les suspensions seront de meilleure qualité ou le vélo sera équipé d’une double batterie pour davantage d’autonomie.
Charger un vélo électrique © moreimages
Certains peuvent coûter un peu moins cher, mais attention à la qualité de la batterie. Si votre budget est moindre, ne vous rabattez pas sur un vélo neuf moins sérieux, mais choisissez plutôt d’acheter un vélo d’occasion !
2. Quel est le coût d’utilisation du vélo électrique ?
Le plus cher concernant le vélo électrique, c’est l’investissement de départ. Ensuite, l’utilisation même du vélo amortit rapidement son coût et surtout, il ne nécessite pas de carburant. On peut également estimer un coût d’entretien très bas : un peu de graisse de temps à autre, une batterie tous les 3 ans, ou moins suivant votre usage…
Finalement, en fonction de l’usage, quotidien à occasionnel, le coût de revient d’un vélo électrique est de 0.01 à 0.03 euro du kilomètre. Difficile à battre !
3. Peut-on utiliser le vélo électrique dans les régions montagneuses ?
A priori, le vélo électrique s’utilise partout. Mais si vous imaginez que votre vélo vous permettra de franchir sans effort toute une série de cols, n’attendez pas non plus des miracles.
Souvent, la batterie d’un V.A.E est très sollicitée en montagne ou lorsqu’il faut franchir une colline. Ainsi, son autonomie diminue. C’est le même principe qu’un téléphone portable : si vous le laissez dans votre poche allumé sans jamais l’utiliser, il pourra rester ainsi plusieurs jours. Par contre, si vous l’utilisez sans cesse, il vous faudra rapidement le recharger.
Si vous sollicitez énormément la batterie de votre vélo pendant une ascension, il vous faudra grimper la seconde sans aucune assistance. Bien sûr, certains vélos sont plus performants que d’autres, n’hésitez pas à poser la question au vendeur.
4. Le prix des vélos électriques n’est-il pas exagéré ?
Si vous comptez utiliser votre vélo électrique qu’en été, durant vos semaines de congés, alors le prix d’un vélo électrique peut sembler excessif. Mais si vous l’utilisez en remplacement de votre voiture, alors peut être vite rentable.
Par exemple, si vous choisissez d’utiliser votre voiture pour vous rendre à votre travail chaque jour, situé à 15 km. Vous effectuez ainsi, rien que pour vos trajets domicile-travail, un peu plus de 4.000 km par an. Et sans compter vos trajets le weekend, pour faire vos courses, pour faire un détour, etc.
Faites le calcul : votre V.A.E. est rentabilisé en moins d’un an !
5. L’autonomie offerte par les batteries est-elle réellement suffisante au quotidien ?
La plupart des vendeurs vous le diront, au-delà d’un trajet quotidien de 50 km, l’utilisation d’un V.A.E. ne parait pas appropriée. Mais c’est un cas de figure assez rare, non ?
Les batteries disposent d’une autonomie moyenne d’environ 40 km. Il s’agit bien d’une moyenne, tout dépend du mode d’assistance demandé, du poids du cycliste, de son chargement, etc.
En sachant que l’assistance peut ne pas être utilisée de façon continue et que la plupart des batteries sont aujourd’hui amovibles et donc rechargeables au bureau ou chez vous, alors l’autonomie offerte par les batteries est suffisante au quotidien dans la très grande majorité des situations.
6. Un permis ou une assurance spécifique sont-ils nécessaires pour rouler avec un vélo électrique ?
Parce que le moteur ne s’enclenche que sous l’action physique du cycliste, et s’éteint lorsque la vitesse de 25 km/h est atteinte et que le moteur ne dépasse pas la puissance de 250 watts, alors le vélo à assistance électrique est considéré comme un cycle et non pas un cyclomoteur.
© MyImages – Micha
Son usage ne nécessite donc aucun permis, le port du casque n’est pas obligatoire, et aucune assurance spécifique n’est réclamée. En cas d’accident provoqué ou subi par un tiers, l’assurance de responsabilité civile suffit.
7. Est-il dangereux de se déplacer en vélo ?
Selon les chiffres de la Sécurité Routière, se déplacer en vélo ne présente pas plus de risque que de se déplacer sur la route en voiture ou en scooter. Par contre, quelques précautions sont à prendre. Si ce n’est pas déjà le cas, équipez votre vélo de lumières à allumer en soirée, n’hésitez pas à porter des bandes réfléchissantes aux bras et chevilles, ainsi qu’un gilet de sécurité. Vous pouvez également opter pour un écarteur de danger ou un rétroviseur pour vélo. Le casque est recommandé.
Les aides financières pour l’achat d’un vélo électrique
Une contrainte pour savoir quel vélo électrique choisir est bien entendu le prix. Au niveau national, la prime pour l’achat d’un vélo électrique est revenue en 2019, après avoir été supprimée un temps. Il existe en outre certaines conditions.
- Il faut que le vélo soit neuf et qu’il n’utilise pas de batterie au plomb ;
- Dans un premier temps, il faut également que la collectivité locale dispense également une aide à l’achat d’un V.A.E.
- Enfin, le montant total de l’aide ne peut pas dépasser 20 % du total de l’achat ou 200 euros.
De nombreuses collectivités ont supprimé, en même temps que l’Etat, la subvention qu’elles allouaient à l’achat d’un V.A.E. C’est le cas par exemple de Toulouse, de Bordeaux, de Lille, de Nantes, de Cergy-Pontoise ou de la Communauté d’Agglomération Paris Grand-Ouest.
Les collectivités qui subventionnent l’achat d’un véhicule électrique
Certaines villes, par intérêt écologique et pour désengorger les centre-villes et rendre l’air plus respirable, subventionnent l’achat du vélo à assistance électrique.
Le vélo électrique, idéal en ville © Microgen
Ces subventions se font selon certaines conditions et évoluent selon les majorités, mais en voici une liste non exhaustive. Le mieux étant de se renseigner directement auprès de sa mairie.
- Paris : 33 % du prix d’achat maximum, plafonné à 400 euros
- Métropole de Lyon : 100 euros maximum (valable également pour un vélo pliant ou un vélo-cargo)
- Toulon : 25 % du prix d’achat, dans la limite de 250 euros
- Marcq-en-Baroeul : 300 euros maximum
- Arras : 300 euros ou 30 % maximum
- La Roche-Sur-Yon : 20 % du prix d’achat dans la limite de 200 euros
- Aix-les-Bains : 30 % du prix d’achat ou 250 euros maximum
- Plaine de l’Ain : 30 % du prix d’achat avec un plafond de 500 euros
- Blois : 25 % du prix d’achat ou 400 euros maximum
- Cannes : 25 % du prix d’achat, dans la limite de 150 euros
Chaque ville ou métropole peut avoir ses propres règles, mais de façon générale, il faut résider dans la ville ou la zone concernée, justifier de la volonté d’utiliser le vélo à titre personnel sans intention de le vendre dans l’immédiat et vouloir acheter un V.A.E. neuf.
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