Le 22 janvier le Livre blanc européen sur les énergies renouvelables s’apprête à être publié. Actuellement la situation est loin d’être satisfaisante à l’échelle du continent : alors que le charbon reste le premier moteur de la croissance allemande, les investissements dans les énergies renouvelables s’effondrent pour la seconde année consécutive…
Climat – Vers des objectifs européens contraignants ?
De son coté, le Parlement européen prépare son propre rapport d’initiative sur les objectifs climatiques, qui sera voté le 5 février. Les eurodéputés proposent des engagements plus rigoureux autour de 3 priorités :
Le paquet « Energie 2030 » fixe trois priorités :
1 – atteindre 40 % pour l’Efficacité Energétique,
2 – 30 % pour les renouvelables,
3 – 40 % pour les réductions d’émissions de CO2 :la baisse des émissions de gaz à effet de serre est en effet au coeur des efforts souhaités par la Commission. Le chiffre de 40 % de réduction a été proposé.
Dans un même temps, le Financial Times alerte sur le déficit de compétitivité induit par le développement des énergies renouvelables (EnR), notamment vis-à-vis des Américains. La Commission se prononcera sur la question, en attendant l’arbitrage final qui aura lieu lors d’un sommet des chefs d’État dans le courant du mois de mars.
A cet égard, il est intéressant de noter qu’il y a quelques jours, les ministres de l’énergie allemand, britannique, espagnol, et français ont envoyé un courrier aux commissaires européens de l’énergie et du changement climatique pour leur rappeler « la nécessité de fixer prioritairement un objectif de réduction des émissions de GES de 40 % ».
Cependant, une source proche du dossier affirme : « la lettre ne précisait pas si l’objectif devait être contraignant ou non, ni s’il portait sur des objectifs nationaux ou communautaires ».
Efficacité énergétique ou énergies renouvelables ?
Toutefois, l’étude publiée par Bloomberg New Energy Finance montre que les éngergies renouvelables ont déjà enregistré une baisse de 41 % des investissements en Europe en 2013. Une tendance qui se confirme donc puisque déjà en 2012 les engagements financiers en faveur des solutions énergétiques propres s’étaient réduits.
Emissions de gaz à effet de serre en Europe