Dans notre combat contre le gaspillage et la surconsommation, un des sujets les plus fréquents est celui de l’usure précoce des objets qu’on ne peut réparer, la fameuse « obsolescence programmée ». C’est un sujet complexe car d’un coté, on observe tous les objets prématurément mis au rebut et de l’autre, des chiffres nous montre que les objets n’ont jamais été aussi fiables. Pas facile de définir une ligne de conduite générale.
L’obsolescence programmée, bientôt hors-la-loi ?
Il a interpellé le gouvernement sur l’obsolescence programmée des appareils électriques et électroniques : «L’obsolescence programmée regroupe l’ensemble des techniques visant à réduire délibérément la durée de vie ou d’utilisation d’un produit afin d’en augmenter le taux de remplacement. Ce débat, c’est un appel à l’audace, face aux enjeux économiques, environnementaux et sociaux. L’obsolescence programmée est une aberration, une impasse, qui nous emmène droit dans le mur», a clamé JV Placé.
Un nouveau délit pour contraindre fabricantes et industriels
Le but serait d’allonger la durée de vie des produits et de permettre leur réparation. Comment ?
En définissant un nouveau délit : le «délit d’obsolescence programmée»qui permettrait de poursuive les fabricants. Concrètement :
1 -on allongerait de 6 mois à 2 ans le délai pendant lequel court la garantie des produits pour forcer les industriels à commercialiser des produits qui résistent plus longtemps.
2 – On garantirait un «accès aux pièces détachées pendant 10 ans pour la réparation». I
3 – Serait instauré un système de bonus/malus sur l’éco-contribution, afin valoriser la durée de vie des produits, un rapport sur les perspectives de «l’économie de fonctionnalité en France», c’est-à-dire sur l’usage du bien, ainsi qu’une meilleure information du consommateur, avec notamment des notices de réparation.
Le gouvernement a répondu qu’il « entend lutter contre l’obsolescence programmée, comme il entend lutter contre toutes les tromperies dont les consommateurs sont l’objet», ainsi que certaines des mesures de son projet de loi sur la consommation qui proposé en mai :
1 – les sanctions sur les tromperies économiques seraient alourdies
2 – les actions de groupe permettraient aux consommateurs de se groupe pour se tourner vers la justice.
Réparations
Rappelons que «les vendeurs seront tenus de fournir aux consommateurs» les pièces détachées pour réparer le produit pendant la période de disponibilité que devra mentionner le fabricant ou l’importateur.
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exactement ! nous sommes au courant de tellement de choses mais rien n est changer , ceci dit l obsolence sur certains produit est à privilégier , machine à laver par exemple , les tv aussi , ils y ont trouver leur économie là dedans !
Je ne peux qu’applaudir des deux mains à la création d’une telle loi. D’un autre côté, en démontant une machine en panne, on peut souvent trouver ce qui a cassé, ce qui ne marche plus. En ce qui me concerne, transformateur d’un sèche-linge : remplacé pour 15 euros, une petite recherche de doc sur Internet et un peu d’huile de coude.
Je suis outrée par l’obsolescence programmée!
Effectivement il faudrait l’interdire car non seulement c’est une arnaque pour les consommateurs, mais c’est un gâchis catastrophique pour l’environnement!
L’obsolescence des appareils électroniques n’est plus programmée. Ce n’est plus la peine : les prix toujours plus bas se traduisent par une moindre qualité et donc une moindre durée de vie. Mais, surtout, les logiciels demandent toujours plus de ressources d’une version à l’autre. Par exemple, la mise à jour d’un iPhone 3 le fait tellement « ramer » qu’on ne peut plus l’utiliser. Et il faut 70 fois plus de mémoire vive pour écire un texte dans Word par rapport à il y a 10 ans. Source des chiffres :
greenIT