Depuis les accords de Kyoto, la question du réchauffement climatique divise la communauté internationale. Si la diplomatie française a partiellement réussi à convaincre les pays au Sud de la Méditerranée de l’importance de s’engager dans ce processus, les pays en développement au premier rang desquels la Chine de Xi Jinping reste assez réfractaires. Plus surprenant, alors que les Etats-Unis se sont longtemps rangés derrière les climatosceptiques, le franco-marocain, à l’origine du New-York Forum, Richard Attias semble croire à un infléchissement des positions de nos partenaires d’outre-Atlantique…
Climat – les décideurs internationaux au point mort ?
A la suite du cinquième rapport du GIEC, les scientifiques s’accordent pour évoquer l’impact de l’activité humaine sur la qualité de notre écosystème. Néanmoins les solutions tardent à venir. Après avoir posé le constat, les moyens d’agir restent entre les mains des décideurs politiques et les négociations sont au point mort.
Réchauffement climatique – Qui va payer ?
Derrière cet immobilisme réside la question centrale : qui devra payer pour sauver la planète de cette menace d’un nouveau genre ? Tandis que tout le monde est concerné par la question environnementale chaque nation essaye de tirer son épingle du jeu, au risque de détruire une collaboration internationale fragile.
Avec l’instauration du principe pollueur/payeur, l’Occident a cru pouvoir responsabiliser l’ensemble des acteurs des relations internationales : aussi bien les États que les firmes multinationales, mais rapidement des difficultés se sont fait jour. Entre les entreprises qui constatent un marché du carbone qui dysfonctionne et les pays en développement qui rappellent les anciennes puissances industrielles à leur bilan carbone historique, les avancées concrètes se font bien rares…
Les émissions de CO2 par habitant
A y regarder de plus près, la réalité est d’ailleurs moins claire que certains médias le laissent entendre, car si l’Europe et la France particulièrement souhaitent incarner « l’excellence environnementale », les comparaisons internationales semblent plus ambiguës.
Rallier les pays africains
Petit à petit, une nouvelle alliance s’est formée mais sans le soutien des Etats-Unis, cette coalition n’avait pas les moyens de ses ambitions face à la Chine de Xi-Jinping et la Russie de Vladimir Poutine. C’est pourquoi la situation décrite par l’homme d’affaires Richard Attias est un formidable message d’espoir pour tous les défenseurs de la planète…
Dans une tribune récente, il explique comment face à la sécheresse qui sévit actuellement en Californie, les plus fervents défenseurs des hydrocarbures sont en train de se rallier à une vision plus réaliste du danger auquel l’espèce humaine est désormais confrontée…
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