Des oranges douces mais une planète amère…
- La bigarade, ou orange amère (ou orange de Séville), est originaire du bigaradier. Elle est rarement consommée fraîche car elle est trop acide. On s’en sert surtout pour les confitures, des sauces, des sirops et des gelées. En Chine et au Japon, ses fleurs sont parfois séchées et ajoutées aux feuilles de thé. Le résidu de la distillation de son essence constitue la célèbre eau de fleur d’oranger, très employée dans la cuisine orientale et nos pâtisseries.
L’orange douce, plus connue, est originaire de l’oranger, arbre fruitier le plus cultivé dans le monde. La consommation de son jus dépasse désormais celle du fruit, avec un fort % de la production des orangeraies dédié à la préparation de jus industriels venu d’Espagne, de Floride, du Maroc, d’Afrique du Sud… et surtout du Brésil, premier producteur d’orange et qui représente 70 % de la production mondiale de jus d’orange. A noter que la Chine, son pays d’origine en est son deuxième producteur mondial mais ne l’exporte pas (encore).
Or on estime qu’il faut 100 kg de pétrole et 24 000 litres d’eau pour une tonne de jus d’orange du Brésil…autant dire l’importation de nos briques ou bouteilles de jus d’orange a un coût environnemental très vitaminé… Alors à quelle « sainte orange » se vouer ?
Combien d’oranges pour faire un verre de jus d’orange ?
4 oranges pressées donnent 20 cl de jus d’orange
Sinon achetez un presse agrumes pas cher et faites vous vos jus non pasteurisés, plein de vitamines C, meilleurs pour la planète et sans enrichir des sociétés comme PepsiCo ou autres voleurs de ce type.