Au Royaume-Uni, Walkers – Frito-Lay- recycle (enfin) ses paquets de chips

La marque Walkers, plus gros producteur de chips du Royaume-Uni, a cédé à la pression. Le fabricant a annoncé la mise en place d’une campagne de recyclage de ses sachets.

Une campagne de recyclage des sachets de chips Walkers

À l’heure où les emballages plastiques ont mauvaise presse et sont chassés de toutes les enseignes, la marque de chips Walkers a annoncé lancer une campagne de recyclage de ses emballages(2) au Royaume-Uni. Les associations peuvent souffler. Outre-Manche, une pétition exigeait de la plus importante marque de chips du pays, qu’elle cesse d’utiliser du plastique pour produire ses onze millions de paquets par jour.

Récemment, des emballages Walkers datant des années 80 ont été retrouvés sur les plages de Cornouailles © urbanbuzz / Shutterstock

Récemment, des sachets de chips vides datant des années 1980 avaient même été retrouvés sur les plages de Cornouailles. Outre la pétition, les consommateurs étaient appelés à envoyer leurs paquets de chips vides à la marque, en signe de protestation. Le but de ces actions était de faire pression sur le plus gros producteur de chips du Royaume-Uni pour qu’il choisisse d’emballer ses chips dans des sachets recyclables voire biodégradables.

Pour suivre le saga des chips Lays (appelées Walkers) au Royaume-Uni

Pollution : un célèbre fabricant de chips pointé du doigt au Royaume-Uni

Plastique : ils renvoient leurs emballages de chips au fabricant

Tous les paquets de chips sont acceptés par Walkers

L’entreprise, dos au mur, a donc décidé d’agir. Elle propose, depuis le lundi 10 décembre 2018, une collecte des paquets de chips, dans un centre de recyclage. Ceux qui ne peuvent s’y rendre ont la possibilité d’utiliser un service de messagerie dédié à l’envoi gratuit de leurs paquets de chips usagés, selon Walkers. Il est prévu que les paquets soient recyclés en articles ménagers de base.

Enfin, Walkers ne fait pas de distinction et accepte les paquets provenant de toutes les marques de chips. Emily Stevenson, co-fondatrice de l’association Beach Guardian, considère que ce n’est qu’un début. Elle a ainsi déclaré : « Ce programme est un pas dans la bonne direction. Il offre aux personnes la possibilité de disposer de leurs paquets de manière responsable ».

Et si on exigeait la même chose en France ?

Illustration bannière © Ariwasabi