Environnement : l’industrie du textile se distingue par sa
diversité. Elle compte les matières naturelles comme la laine ou le coton, et les matières artificielles. Parmi celles-ci, on trouve les
fibres synthétiques (polyamide, acrylique), fabriquées le plus souvent à base de substances extraites du
pétrole.Ces matières, moins chères et plus faciles à entretenir, sont des privilégiées de l’industrie textile, bien que leur fabrication soit polluante et que leur recyclage reste difficile (le nylon met 30 à 40 ans à se décomposer).
Selon le type de textile utilisé, l’industrie du vêtement est plus moins polluante. Le cuir par exemple, est issu du tannage de la peau d’animaux d’élevage (vaches, moutons, crocodiles…). Sa fabrication est à l’origine de problèmes environnementaux.
Le cuir représente en moyenne 40 % des profits tirés d’un animal, et parfois plus quand ces animaux sont principalement élevés pour leur peau comme les crocodiles. Outre la souffrance des animaux, l’élevage industriel est à l’origine de très importantes pollutions, aux nitrates par exemple, et a une part importante de responsabilité dans le réchauffement climatique.
L’élevage bovin industriel au Brésil notamment, qui compte plus de 164 millions de têtes de bétail, rejette des quantités impressionnantes de méthane, un gaz à effet de serre,. mais il est également la cause d’une déforestation conséquente. En Amazonie, on déboise pour créer des zones de pâturages.
Par ailleurs, les tanneries utilisent une grosse quantité d’eau (nettoyage des matières premières, teintures etc), et de composés chimiques pour façonner, assouplir et teinter les peaux avant leur commercialisation.
Dans certains pays, ces produits chimiques (300 substances différentes environ), sont rejetées après usage directement dans les cours d’eau avoisinants. Au Bangladesh, il n’existe aucun traitement des déchets qui sont déversés dans les rivières dont l’eau sert à arroser les cultures.
Quant au coton, sa culture nécessite des engrais et des pesticides qui polluent et appauvrissent le sol. L’étape de la teinture est chargée en produits chimiques et métaux lourds, nocifs pour l’environnement. Quant à la confection des vêtements, elle entraîne des rejets d’eaux usées, une pollution de l’air (agents volatils dus à la filature, au tissage et à la confection de manière générale) et des dépenses énergétiques importantes.
En bref, chaque étape de la vie d’un vêtement a un impact sur l’environnement.
>>> Les champs de coton absorbent environ 25 % des insecticides dans le monde…
Gamme : la gamme étendue de produits vestimentaires qui existe aujourd’hui sur le marché permet de varier les styles, selon les cultures. Depuis 2000, les marques émergent et les tenues évoluent.
Confort : selon les coupes et les tissus, les vêtements classiques sont de manière générale très confortables.
Santé : les textiles classiques peuvent être la cause de manifestations cutanées (dermites, allergies…). Parmi les allergènes on retrouve les colorants dispersés et les produits chimiques servant à la finition.des vêtements.
Prix : le prix des vêtements classiques varient en fonction des marques. Pour un tee-shirt de moyenne gamme, par exemple, il faut compter entre 10 et 15 euros environ. Un prix raisonnable et accessible.