Le veganisme s’inscrit dans la continuité du végétarisme, c’est un mode de vie qui va au bout de ses idées. Parfois qualifié d’extrémiste ou de hippie, le vegan est un végétalien qui bannit de sa vie cuir, laine et produits incluant de la souffrance animale. Son slogan ‘go vegan’ ou ‘cruelty free’ (sans cruauté) se retrouve sur les murs de nos rues ou sur le packaging de certains produits écolos.
-
-
Flor
-
Son amour pour la nature et les animaux, fait du vegan un utopiste. Mode ou prise de conscience ? Voici ce qu’est le vegan style !
Vegan – tout végétal
En français, il y a en général deux types de non-mangeur de viande : le végétarien et le végétalien.
Le premier refuse de manger de la chair, tandis que le second va plus loin, il ne se nourrit d’aucun produit animal. En anglais, on dit vegetarian et vegan. Cependant le mode de vie vegan, va un peu plus loin.
Le vegan est une personne qui refuse d’exploiter les animaux en général. C’est à dire qu’elle refuse d’utiliser les animaux dans son alimentation, mais aussi dans sa façon de vivre.
Par exemple, le vegan ne mange pas de viande, mais pas non plus d’oeufs, ni de miel. Le cuir et la laine sont également banni de ses placards et il les remplace par des alternatives végétales. Les cosmétiques qu’il utilise ne doivent pas non plus avoir fait l’objet de test sur les animaux.
Élevage intensif de poules © Guitar photographer Shutterstock
Une palette d’argumentaire
Beaucoup diront que ce mode d’alimentation est extrêmement restrictif, ce qui est la réalité car les produits animaux se trouvent partout. Alors quelles sont les raisons qui poussent les personnes à changer à ce point leurs habitudes alimentaires ?
En réalité, il existe une dizaines de raisons évoquées par les concernés, en voici quelques exemples :
- contre l’exploitation des animaux : élevage intensif ou non, les animaux sont des êtres sensibles et dotés d’émotions. Une vache doit, par exemple, se séparer de son veau pour fournir du lait ;
- favoriser l’écologie : élever des animaux c’est aussi utiliser de l’eau, produire du méthane et utiliser des hectares de pâturages ;
- lutter contre la faim dans le monde : par exemple, les champs de soja cultivés au Paraguay pourraient servir à nourrir correctement la population plutôt que le bétail en Europe.
Il existe encore de nombreuses autres raisons, comme l’antispécisme (aucune hiérarchie entre les êtres vivants).
Lire page suivante : la cuisine et l’alimentation vegan