La COP29 vient de débuter à Bakou, en Azerbaïdjan. L’occasion de fixer un nouveau montant d’aide pour les pays du Sud après 2025.
La nouvelle conférence climatique de l’ONU, qui vient de s’ouvrir en Azerbaïdjan, devra parvenir à mieux aider financièrement les pays du Sud.
Un accord sur les crédits carbone
La COP29 vient de débuter à Bakou, en Azerbaïdjan. Une destination décriée entre épuration ethnique d’une partie de l’Arménie et exportations reposant uniquement sur le pétrole… Raison pour laquelle, sans doute, la plupart des dirigeants du G20, les principaux pays de la planète, sont aux abonnés absents. Des pays qui représentent près de 80 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
Pourtant, cette conférence climatique affiche notamment une intention centrale : augmenter l’aide financière aux pays du Sud. D’entrée, un accord a déjà été trouvé sur le marché polémique des crédits carbone. Une étape essentielle afin d’aider les pays à remplir leurs obligations climatiques. Comme le prévoyait l’article 6 de l’accord de Paris de 2015, la COP29 vient d’adopter les règles de mises en oeuvre d’un nouveau marché mondial du carbone.
Sondage – Pensez-vous que les COP sont utiles pour aborder les défis climatiques mondiaux ?
Mille milliards pour les pays du Sud
Sous supervision de l’ONU, cet article permet d’échanger des crédits carbone respectant des normes environnementales et sociales afin d’aider pays et entreprises à réduire leur empreinte carbone. Un point important alors qu’en 2009, les pays développés s’étaient engagés à fournir aux nations les plus vulnérables 100 milliards de dollars par an entre 2020 et 2025.
Cette COP de Bakou devrait permettre d’aller plus loin afin de les aider dans leur transition énergétique et leur adaptation au réchauffement climatique. Ainsi, les pays développés devraient se mettre d’accord sur un nouveau montant d’aide pour après 2025. Combien exactement pour ce New Collective Quantified Goal (NCQG) ? Le président de la COP29 a évoqué des « centaines de milliards » lors de son discours d’ouverture.
Lire aussi
COP : les pays riches fuient leurs engagements financiers pour la biodiversité