Étonnante découverte : une plante efficace contre l’obésité

L’obésité pourra-t-elle se soigner grâce à une plante ? Des scientifiques japonais ont peut-être découvert un futur remède à base d’une plante.

Rédigé par Audrey Lallement, le 30 Nov 2021, à 10 h 54 min
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Des chercheurs japonais sont parvenus à comprendre les mécanismes de l’obésité. À partir de travaux réalisés avec des rongeurs, ils ont découvert qu’une plante d’Amérique du Sud pourrait être une piste intéressante dans la lutte contre l’excès de poids.

Comprendre les mécanismes de l’obésité

L’obésité est un trouble métabolique dont la prévalence augmente dans la société moderne. Depuis les années 1970, le nombre de personnes obèses a triplé et a atteint 650 millions, soit 13 % de la population mondiale. L’excès de poids est néfaste pour la santé et peut provoquer de nombreux troubles chroniques tels que le diabète, l’hypertension, les maladies du foie gras et l’athérosclérose. La lutte contre l’obésité est donc un enjeu de santé publique qui nécessite de comprendre ses mécanismes.

Menée par une équipe de chercheurs japonais dirigée par le Dr Chi Bun CHAN, professeur à la faculté des sciences de l’université de Hong Kong, une récente étude a permis de découvrir un nouveau mécanisme qui explique comment l’obésité compromet les fonctions des muscles squelettiques. Les résultats de cette recherche ont été publiés dans la revue Autophagy, ils détaillent comment les scientifiques sont parvenus à les obtenir à partir d’expériences réalisées avec des souris.

Une plante pour réduire l’excès de poids ?

La Godmania aesculifolia pourrait aider à réduire le poids – © CC Barry Hammel

Supposant que l’obésité serait liée à un facteur génétique qui ralentit le métabolisme des graisses dans le muscle squelettique des patients obèses en raison d’un dysfonctionnement des mitochondries -les centrales électriques d’une cellule qui convertissent les nutriments en énergie biologique- les chercheurs ont supprimé le gène BDNF (Brain-Derived Neurotrophic Factor) de certaines souris. Résultat, les rongeurs qui ne présentaient plus cette protéine ont pris plus de poids et ont développé une résistance à l’insuline quand elles mangeaient de la nourriture riche en graisse. Par ailleurs, les scientifiques ont constaté que les souris dépourvues de BDNF présentaient une dépense énergétique inférieure par rapport à leurs congénères.

Les chercheurs japonais ont également démontré que les mitochondries des souris sans BDNF étaient incapables de se recycler, retardant ainsi le métabolisme des lipides dans le muscle des rongeurs ainsi qu’une plus grande accumulation de lipides. Pour le Dr Chan, « Il est clair que le BDNF dérivé du muscle est une protéine qui permet de contrôler le poids en augmentant la dépense énergétique et en maintenant la sensibilité à l’insuline ». Fort de ce constat, les scientifiques ont cherché à remédier aux dommages mitochondriaux induits par l’obésité en nourrissant les souris obèses avec des feuilles de Godmania aesculifolia, une plante d’Amérique du Sud. Ce remède a alors permis d’atténuer le dysfonctionnement mitochondrial induit par l’obésité. Même si les tests sur l’homme n’ont pas été réalisés, cette plante pourrait s’avérer une piste intéressante pour lutter contre l’obésité.

Illustration bannière : La Godmania aesculifolia, un traitement pour l’obésité ? © CC Barry Hammel
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2 commentaires Donnez votre avis
  1. il est vrai que le surpoids et l’obésité sont un véritable fléau pour la santé ;c’est un problème de SANTE Publique majeur qui touche l’ensemble de la population ;il est vital de s’attaquer à cette calamité qui risque de s’étendre à la planète entière et faire de notre terre une planète Obèse !.
    enfin ,les causes de l’Obésité sont multiples et en particulier :le stress -les causes génétiques -les deuils au sein d’une famille -la sédentarité -les troubles du métabolisme souvent des troubles endocriniens -le mode de Vie -une mauvaise alimentation —

  2. facteur de prise de poids, mal bouffe (OGMisée), sédentarité, stress +++, alors si la recherche pouvait résoudre déjà la mal bouffe qui sont accéptés par tous organismes ‘sécuritaires’, cela serait un grand progrès vers la santé, oui, oui, la santé. Un mot qui mérite qu’on s’en occupe à tous les niveaux

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