1 milliard pour le climat  ! Le défi de Time for the Planet

Née à Lyon il y a quelques mois de cela, l’initiative Time for the Planet entend financer dans les années à venir des dizaines de projets utiles à la sauvegarde de notre climat.

Rédigé par Paul Malo, le 18 Oct 2020, à 10 h 09 min
1 milliard pour le climat  ! Le défi de Time for the Planet
Précédent
Suivant

Cette nouvelle initiative citoyenne, mi Start-up mi fonds de placement, vise un milliard d’euros pour financer l’économie verte de demain.

Six entrepreneurs pour une initiative d’urgence pour le climat

Il est encore temps, il n’est pas encore trop tard ! C’est ce que chacun se dit quand il s’agit d’agir afin de lutter contre le réchauffement climatique. Et une fois cela dit, concrètement, que fait-on ? Six entrepreneurs de la région lyonnaise, déjà à l’origine de la naissance d’une quinzaine de Start-Ups, n’en sont pas restés aux bonnes intentions.

Ils s’appellent Arthur Auboeuf (BrainBox)  Mehdi Coly (Automate.me), Coline Debayle (Artips), Denis Galha Garcia (Vert de Mousse), Laurent Morel (Eurêka), et Nicolas Sabatier (Houblon du Moulin). Il y a neuf mois de cela, ils ont décidé de laisser leur entreprise personnelle de côté, d’unir leurs forces, leurs compétences et leurs réseaux pour lancer Time for the Planet.

Objectif un milliard d’euros

Le but est clair : lever un milliard d’euros dans les cinq à dix ans à venir, et les investir afin de créer ou financer une centaine d’entreprises vertes, à même de contribuer à lutter contre les émissions de gaz à effet de serre qui détruisent le climat de notre planète.

time for the planetÀ mi chemin entre Fonds d’investissement dans la green économie et Start up en soi, le fond a d’ores et déjà levé 800.000 euros en neuf mois d’existence. Mais au-delà des six apôtres fondateurs, c’est en faisant appel au crowdfunding que cette somme a été rassemblée, via 3.800 citoyens, business angels et entreprises ayant décidé de rejoindre le projet. Lyon oblige, on y retrouve même Jean-Michel Aulas, président de l’Olympique Lyonnais !

Lisez aussi : Finance solidaire et ISR : quelles différences ?

Des projets verts élus par tous les investisseurs

D’ici à 2021, le fonds devrait avoir levé 5 millions d’euros pour financer ses trois premières entreprises. Le ticket d’entrée moyen s’élevant à 150 euros, un euro investi donne droit à une action. Mais comment ces investisseurs vont-ils pouvoir s’y retrouver ?
Le concept ne propose pas, bien sûr, les taux de retour sur investissement habituels. Ici, c’est en commençant par aider concrètement à sauver la planète que l’on s’y retrouve. Le dispositif proposé impose que chacun ne puisse récupérer sa mise de départ qu’au bout de dix ans. Quelle que soit la rentabilité des projets soutenus, aucun dividende ne sera reversé, entreprise à mission oblige.

Atout supplémentaire de cette initiative : une logique open source d’emblée, pour créer des filières plus que des entreprises, et que les bonnes pratiques puissent être rentables et dupliquées ailleurs dans le monde. Les projets soutenus, qui visent plus à sauver le climat qu’à devenir millionnaire sont sélectionnés via les votes de tous les associés, avant de devoir passer devant un comité scientifique, en cours de constitution, à même d’évaluer la faisabilité effective du projet.

Pour en savoir plus et acheter des actions, rendez-vous ici

Illustration bannière : Time for the planet, une initiative pour lutter contre le changement climatique – © KYTan
Pour vous c'est un clic, pour nous c'est beaucoup !
consoGlobe vous recommande aussi...




Aucun commentaire, soyez le premier à réagir ! Donnez votre avis

Moi aussi je donne mon avis