Selon une grande majorité de médecins et le gouvernement, la vie économique et sociale paralysée depuis le mars 2020 par la crise sanitaire mondiale liée à l’épidémie de codi-19 ne pourra reprendre qu’après une vaccination de masse.
La campagne de vaccination contre le coronavirus SARS-CoV-2 a démarré le 27 décembre 2020 en France. À ce jour, 2 millions de personnes ont reçu la première dose de l’un des 3 vaccins disponibles.
Vaccination : une France divisée
Le vaccin n’est pas obligatoire, le protocole de vaccination est très précis. En effet, une consultation médicale doit avoir lieu avant toute chose, un soignant vous interroge sur votre état de santé et les possibles effets secondaires pour obtenir votre consentement. Cette étape délicate a retardé la vaccination dans les Ehpad, les résidents n’étant pas toujours en capacité de compréhension.
De plus les Français, toujours un peu sceptiques, sont réticents à la vaccination. En janvier ils étaient selon Ipsos plus de 50 % à ne pas avoir la volonté de se faire vacciner. Notre sondage affichait 60 % d’avis négatifs à la vaccination en novembre dernier.
Depuis janvier, les opinions ont changé, une majorité de Français (56 %) souhaite désormais se faire vacciner contre le Covid-19, selon un sondage Odoxa-Backbone.
Une timide montée en puissance de la vaccination
La promesse du gouvernement : 40 millions de personnes vaccinées fin août selon un rythme de campagne vaccinale « très précis ».
Les premières injections concernaient environ un million de personnes : des personnes âgées en établissements (EHPAD) et les professionnels en établissements accueillant des personnes âgées.
Depuis mi-février, 14 millions de personnes sont concernées. Tout d’abord 6 millions de personnes de plus de 75 ans puis celles entre 65 et 74 ans, puis les professionnels de la santé et du médico-social âgés de 50 ans et plus et/ou présentant une comorbidité.
Le reste de la population accédera au vaccin à compter du printemps.
Les centres de vaccination comment à fleurir en France © Obatala-photography – Shuterstock
Se faire vacciner : un parcours du combattant
La campagne de vaccination en France a eu un démarrage poussif, le gouvernement ayant choisi une vaccination de « proximité ». Beaucoup de témoignages ont été rapportés sur les difficultés d’obtention d’un rendez-vous. Soit par l’impossibilité d’accéder aux plateformes par surchauffe des agendas ou simplement par la « fracture numérique » : les plus anciens n’ayant pas forcément la connaissance du numérique.
En mars, il est prévu un arrivage de 10 millions de doses et 17 millions en avril, mais est-on capable de vacciner au rythme annoncé par le gouvernement soit 160.000 vaccinations par jour puis d’ici la mi-mai 300.000 ? Et surtout, les laboratoires sauront-ils approvisionner de tels stocks ?
Passage à la vaccination de masse
Le gouvernement est passé à la vitesse supérieure ce week-end, ce sont 580.000 doses qui ont été injectées dans des « vaccinodromes » montés à la hâte pas les municipalités alors que ce modèle avait été écarté.
Les médecins généralistes ont poussé un coup de gueule, car ils ne pourront pas commander les doses de vaccin avant la semaine prochaine, les contraignant ainsi à déprogrammer les rendez-vous pris. En effet, les doses ont été affectées en priorité aux pharmacies.
Et vous quelle est votre parcours vaccinal ? Avez-vous déjà été vacciné, êtes- vous en attente ou vous ne souhaitez pas l’être ?
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