C’est le moment de découvrir le rooibos, si ça n’a pas déjà été fait ! Chaude ou froide, c’est une boisson délicieuse qui peut nous désaltérer du matin au soir puisqu’elle ne contient pas de caféine ni de théine !
Le rooibos est souvent appelé « thé rouge » mais, autant le dire tout de suite, ce n’est pas du thé. Parfumé ou nature, le rooibos est une boisson fort différente du thé noir ou du thé vert que nous allons vous présenter ici.
Le rooibos, l’infusion qui se fait passer pour du thé
Vous avez peut-être déjà goûté au Rooibos en pensant boire du thé. Ces boissons sont en effet toutes les deux des infusions, d’aspect très similaire – un liquide légèrement coloré, préparé à partir d’eau dans une théière et bu dans un mug ou dans une tasse.
Rooibos et thé : deux boissons très proches
Cependant, le rooibos est de couleur rouge, là où les thés ont des teintes qui varient du vert au jaune. C’est la seule différence visuelle existante, et c’est pourquoi le rooibos est souvent nommé « thé rouge ».
Les feuilles roussâtres du rooibos offrent de multiples nuances, qui varient selon le lieu de culture, la durée et la technique de fermentation – © Frannyanne
Rappel : comme nous vous l’expliquions dans cet article sur les différences entre le thé et la tisane la plupart des thés nécessite d’être infusée pendant 3 à 4 minutes dans une eau à 80°C. La tisane, quant à elle, nécessite au contraire de laisser les plantes sèches dans l’eau bouillante une quinzaine de minutes.
Le rooibos et le thé proviennent pourtant de deux plantes différentes
Malgré leurs apparences similaires une fois préparés, le rooibos et le thé ne proviennent pas du tout de la même plante. La majorité des thés aujourd’hui préparés provient des feuilles du théier Camelia Sinensis.
Le roobios, quant à lui, provient d’un buisson d’un mètre et demi aux fines branches couvertes de feuilles vert clair, qui est originaire d’Afrique du Sud et dont le nom scientifique est Aspalanthus Linearis.
Le rooibos a été récolté à l’état sauvage et cultivé par les populations locales depuis plus de 300 ans. Aujourd’hui le « thé rouge » n’est plus cueilli sur des plantes sauvages, mais il est cultivé, essentiellement dans la région du Cederberg, à 200 km de la ville du Cap.
Le rooibos, qui fait partie de la famille des acacias est un petit buisson épineux comme le romarin. Il est robuste et n’a besoin que de peu de pluie : il pousse dans un sol aride et plonge ses racines profond, jusque 4 mètres, pour trouver de l’eau. Il se récolte en été, c’est-à-dire lors du premier trimestre de l’année en Afrique du sud.
Comment obtient-on le rooibos ?
On coupe ses tiges à la faucille à 30 cm du sol ; on hache menu ses tiges et ses branches. Elles sont ensuite broyées avant d’être mises à sécher en petit tas, en plein air. On humidifie ces petits tas qui vont s’oxyder. Et c’est de là que provient la fameuse couleur qui lui donne son nom de « thé rouge ».
Aspalanthus Linearis est une plante sauvage dont le nom rooibos, signifie ‘buisson rouge’ en afrikaans – © Robyn Gwilt
Quant aux feuilles, on les étale sur le sol pour les sécher au soleil avant de les passer au tamis pour éliminer les résidus de branches ou de terre pour le rooibos vert (au jaune). Le rooibos rouge subit une période de fermentation, qui permet de sublimer le goût, un peu comme avec le vin, avant l’étape du séchage.
Le produit est ensuite étuvés à la vapeur être désinfecté, avant la phase finale d’emballage.
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