Malgré leur omniprésence au quotidien, des gestes simples permettent de réduire notre exposition aux micro et nanoparticules plastiques.
Comment faire pour réduire notre exposition aux microplastiques et aux nanoplastiques ? Et si l’on commençait par cesser de consommer de l’eau en bouteille.
Une prise de conscience du danger
À l’heure actuelle, les niveaux accrus de microplastiques et de nanoplastiques présents dans les tissus cérébraux humains sont tout simplement devenus alarmants. Peut-on les éviter totalement ? Sans doute pas, mais il reste possible de réduire notre exposition, alors que l’on prend de plus en plus conscience de leur pénétration dans les tissus, de leurs effets potentiels sur la santé, et sur leur neurotoxicité.
Pour autant, changer certains points précis de notre mode de vie, et notamment de notre alimentation, pourrait aider à ingérer moins de microplastiques et de nanoplastiques. Et si, par exemple, nous arrêtions de consommer de l’eau en bouteille ? En effet, si ces particules invisibles à l’oeil et à même de franchir toutes les barrières corporelles du fait de leur petitesses, sont présentes partout autour de nous, elles le sont notamment dans les bouteilles d’eau en plastique.
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Pas de corrélation avec l’âge
Ainsi, l’eau en bouteille serait la principale source d’exposition à ces particules de microplastiques, celles-ci se détachant des parois internes des bouteilles, qui plus est quand celles-ci chauffent ou sont pliées. Cesser de consommer de l’eau en bouteille plastique pourrait donc réduire de façon significative notre exposition.
En effet, les méthodes de mesure de présence des microplastiques au sein de notre organisme ne cessent de s’améliorer. Des études scientifiques ont également mis en lumière une absence de corrélation rassurante entre l’âge et l’accumulation de microplastiques. Un constat qui suggère que, malgré une exposition environnementale continue, notre corps disposerait de mécanismes lui permettant d’éliminer ces particules au fil du temps, que ce soit via la sueur, l’urine ou les selles.
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Des changements simples au quotidien
Pour autant, certaines idées simples permettraient aussi de réduire le risque d’ingestion de microparticules de plastique. Il suffirait tout simplement, par exemple, de boire de l’eau du robinet et non en bouteille, d’éviter les sachets de thé emballés dans des pochettes en plastique. Mais aussi d’utiliser du métal ou du verre pour la cuisson et le stockage.
Mieux vaut également faire de son mieux pour minimiser la consommation d’aliments hautement transformés stockés dans du plastique. Mais se contenter de remplacer l’eau en bouteille par de l’eau du robinet filtré suffirait en soi à réduire de 90 % notre exposition annuelle aux microplastiques.
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