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Pollution marine : des traces de médicaments et pesticides partout sur le littoral français

Des traces de pesticides et de substances pharmaceutiques ont été détectées sur tout le littoral métropolitain français, du Pas-de-Calais à la Corse.

  • Anton Kunin
  • 16 octobre 2025

Une vaste étude menée par l’Ifremer et le CNRS révèle une contamination diffuse et persistante de l’eau et des mollusques, y compris dans des zones a priori éloignées de toute activité humaine.

Lors de chaque prélèvement, au moins une des molécules problématiques a été détectée

Le constat dressé par l’Ifremer, dans le cadre du programme Emergent’Sea, est sans équivoque : aucune portion de mer française n’échappe à la présence de pesticides et de substances d’intérêt émergent. Cette étude, dont les résultats viennent d’être publiés, a été menée de 2021 à 2024 en partenariat avec le laboratoire EPOC (CNRS/Université de Bordeaux), a mesuré des concentrations de contaminants dans l’eau de mer et les coquillages sur l’ensemble du littoral. Ces produits, encore peu réglementés dans les milieux marins, soulèvent de nouvelles interrogations sur leur devenir et leurs effets écotoxicologiques.

Les équipes scientifiques ont analysé plus de 11.300 résultats de prélèvements effectués sur une trentaine de sites côtiers. À chaque point de suivi, au moins une des molécules recherchées a été détectée dans l’eau de mer, signe d’une pollution généralisée. Selon Isabelle Amouroux, responsable de l’unité contamination chimique à l’Ifremer, « nous trouvons des substances d’intérêt émergent dans tous nos points de suivi, qui se situent sur tout le littoral métropolitain ».

Les pesticides représentent la majorité des composés identifiés, suivis par les substances pharmaceutiques et les produits antifouling, ces peintures utilisées pour protéger les coques de bateaux. Ces polluants, souvent issus de l’agriculture ou des eaux usées urbaines, circulent dans les bassins versants avant d’être charriés vers la mer, où ils se diluent et s’accumulent dans les organismes marins.

Dans l’eau de mer, les chercheurs ont quantifié en moyenne 15 substances par site, sur les 66 molécules recherchées. Les trois quarts d’entre elles (environ 75 %) ont été détectées au moins une fois. Le phénomène s’étend aussi à la faune filtrante : dans les mollusques, environ 65 % des composés analysés ont été retrouvés, avec une moyenne de 10 substances par point de prélèvement. Sur certains sites, jusqu’à 28 composés distincts ont été mesurés simultanément. Ces valeurs témoignent d’une pollution chronique et diffuse, ancrée dans les dynamiques hydrologiques côtières.

Des produits persistants, même dans les zones les plus isolées

La présence de pesticides et de médicaments n’est pas limitée aux estuaires agricoles. L’étude rapporte que, sur l’île d’Ouessant, territoire pourtant éloigné des sources continentales, jusqu’à 15 pesticides et 2 substances pharmaceutiques ont été mesurés. « Tous les points échantillonnés présentent des contaminations », confirme Isabelle Amouroux. Ces données illustrent la capacité des polluants à voyager sur de longues distances, via les courants marins ou les dépôts atmosphériques.

Parmi les molécules les plus fréquemment observées figurent le paracétamol, médicament courant détecté dans plusieurs masses d’eau, ainsi que des métabolites du métolachlore et de l’atrazine, deux herbicides persistants largement utilisés en agriculture. Ces produits se dégradent lentement et peuvent interagir entre eux, formant des cocktails chimiques encore mal évalués.

La dispersion de ces substances d’intérêt émergent pose une question de fond : quelles conséquences écologiques et sanitaires ? Si les concentrations mesurées demeurent généralement faibles, les effets combinés à long terme sur les écosystèmes côtiers restent méconnus. Le rapport souligne notamment un risque potentiel pour les invertébrés filtreurs et les poissons benthiques, exposés à un mélange complexe de contaminants. Or, les dispositifs de surveillance européens actuels se concentrent sur un nombre restreint de polluants « classiques » et ne prennent pas encore en compte la majorité de ces nouvelles molécules.

L’Ifremer affine sa cartographie et alerte sur les lacunes réglementaires

Le programme Emergent’Sea, coordonné par l’Ifremer, vise à établir une cartographie complète de la contamination chimique du littoral français. Un nouveau cycle de prélèvements est prévu dès 2025 afin d’observer l’évolution des concentrations et d’identifier les sources dominantes. Les données seront intégrées au Bulletin de la surveillance du milieu marin littoral 2024, document de référence pour la politique publique de la mer et du littoral.

Ces observations complètent les suivis du Réseau d’Observation de la Contamination Chimique (ROCCH), déployé depuis plus de trente ans par l’institut. L’Ifremer rappelle que la plupart des pesticides et substances pharmaceutiques mesurés ne sont pas encore encadrés par une réglementation spécifique en milieu marin, malgré leur présence constante.

L’enjeu dépasse la seule qualité de l’eau. Les chercheurs appellent à intégrer ces produits émergents dans les futures directives européennes sur les contaminants prioritaires. Ils plaident aussi pour une meilleure prise en compte des rejets diffus, issus notamment des stations d’épuration et des ruissellements agricoles. D’ici 2026, l’institut prévoit de renforcer ses protocoles analytiques afin d’élargir le spectre de détection à plusieurs centaines de composés, dont certains résidus de plastifiants et de filtres UV. Cette approche intégrée doit permettre d’évaluer plus finement la charge chimique réelle des mers côtières françaises.

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