Suite du feuilleton bisphénol A, avec un rappel : le bisphénol A, c’est mal. On se demande alors pourquoi son interdiction est toujours repoussée. Plus inquiétant : les substituts, et notamment les autres formes de bisphénol, ne seraient pas plus sûrs.
Le Bisphénol A est toujours dangereux
L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), qui réunit plus de 2500 médecins, a lancé une nouvelle mise en garde contre le bisphénol A. Toxique pour la santé, particulièrement pour les femmes enceintes. Le danger serait accru pour les caissiers, qui manipulent le papier thermique contenant du BPA et qui compose la plupart des tickets de caisse. En ce qui concerne les femmes enceintes, le risque est important pour les futurs bébés.
…et pas que pour les bébés
Néanmoins, comme vous le savez si vous avez suivi les différentes informations sur le bisphénol A, toute la population est potentiellement touchée. Par le biais de l’alimentation à 80 % puisque de nombreux contenants alimentaires contiennent du BPA (souvent dans le vernis) : boîtes de conserve, boîtes hermétiques, mais également les bonbonnes en polycarbonate utilisées comme fontaines à eau par exemple. Les sources d’exposition au BPA sont donc courantes et nombreuses, et pourtant la législation est lente.
Le bisphénol A est dangereux, et pourtant…
L’Anses a publié début avril 2013 une « évaluation des risques sanitaires associés au bisphénol A« . Elle rappelle les effets potentiellement néfastes du BPA, substance classée comme « perturbateur endocrinien« . L’Anses insiste particulièrement sur le danger pour les futurs bébés : « Les effets identifiés portent sur une modification de la structure de la glande mammaire chez l’enfant à naître qui pourrait favoriser un développement tumoral ultérieur« . Cela a conduit à interdire depuis janvier 2013 la commercialisation des contenants alimentaires en bisphénol A destinés aux enfants de moins de 3 ans.
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