Les Français devront encore faire face à une hausse des tarifs des complémentaires santé en 2025. Selon les prévisions, les augmentations s’établiront entre 4,5% et 9,5%, en fonction des contrats souscrits par les particuliers ou les entreprises. Plusieurs facteurs expliquent cette inflation, notamment la montée des dépenses de santé et les ajustements réglementaires.
Bien que la hausse des cotisations soit moins forte qu’en 2024, elle reste importante pour les ménages. Les retraités seront particulièrement touchés, avec des augmentations atteignant jusqu’à 9,5 % pour certains contrats collectifs, selon les études menées par les cabinets spécialisés Addactis et Fact and Figures.
Mutuelles : les hausses des cotisations se sont accélérées ces dernières années
Depuis plusieurs années, les tarifs des mutuelles connaissent des augmentations régulières, et 2025 ne fera pas exception. Les hausses prévues pour 2025, bien qu’importantes, sont légèrement inférieures à celles constatées en 2024. (À l’époque, elles avaient atteint 12,5 % pour certains contrats collectifs.) Selon le cabinet Addactis, qui a interrogé une vingtaine de mutuelles, institutions de prévoyance et assureurs, en 2025 il faut s’attendre à des hausses comprises entre 5,5 % et 9,5 % en contrat collectif et à 4,5 – 8,5 % en individuel. Même son de cloche du côté du cabinet Facts and Figures : ce dernier prévoit une hausse de 6 à 8 % des tarifs des complémentaires santé individuelles en 2025.
Addactis rappelle que cette hausse s’inscrit dans une tendance amorcée bien avant la crise sanitaire du Covid-19, mais qui s’est accélérée ces dernières années. Les augmentations étaient plus modérées avant 2020, oscillant entre 2,5 et 5 %, mais depuis, elles se sont intensifiées. Les dépenses de santé ne cessant de croître, la charge pèse de plus en plus sur les épaules des assurés, qu’ils soient salariés, indépendants ou retraités.
Une conjonction de facteurs malvenue
Il faut savoir que les mutuelles, en tant qu’organismes à but non lucratif, sont contraintes de maintenir un équilibre financier. Contrairement à l’Assurance maladie, elles ne peuvent accumuler de dettes pour couvrir leurs dépenses. Cela les pousse à ajuster constamment les cotisations en fonction des hausses des coûts de santé.
Parmi les facteurs qui ont un impact sur ces coûts il y a l’inflation, le vieillissement de la population et les évolutions réglementaires, comme les transferts de charges de l’Assurance maladie vers les complémentaires santé.
Lire aussi
Mutuelle Santé – Nos conseils pour être mieux remboursé
![](data:image/svg+xml;charset=utf-8,<svg height="400" width="1000" xmlns="http://www.w3.org/2000/svg" version="1.1"/>)
