Microkinésithérapie : ‘l’effaceuse’ de traumatismes

Ayant eu l’occasion de la tester, c’est avec un plaisir manifeste que consoGlobe.com partage avec vous ici le témoignage de patientes et praticiens.

En quoi la microkinésithérapie peut-elle nous aider ?

La microkinésithérapie est fondée sur un principe naturel et élémentaire qui aide le corps à évacuer tous les traumatismes passés ou présents gardés en mémoire et l’empêchant de bien fonctionner. On peut comparer la ou le microkiné à une femme ou un homme de ménage : son rôle est de permettre au corps d’éliminer les grains de sable qui sont venus enrayer la machine et qui créent donc la pathologie : la maladie, la douleur, le malaise…

Au quotidien, notre corps lutte en effet contre des agressions de toute nature et de différentes intensités provenant :

• De l’extérieur : microbes, toxines, choc physique ou émotionnel, ou
• de l’intérieur : faiblesse d’un organe, fatigue, problèmes existentiels…

© karelnoppe

Le plus souvent, notre organisme « s’auto-répare », en silence. Mais certaines atteintes sont trop fortes ou pas reconnues et le corps ne peut pas réagir efficacement. L’agression laisse alors une « cicatrice » dans les tissus, une sorte de mémoire de l’événement. L’accumulation de ces mémoires va faire qu’un jour va apparaître, une douleur, une maladie, une faiblesse… et le corps ne pourra plus lutter.

La microkinésithérapie aide à éliminer naturellement ces mémoires qui affaiblissent notre organisme. Une fois libéré de ses entraves, le corps va pouvoir retrouver les capacités qu’il avait perdues, parfois même depuis des années.

Combien de séances de microkiné ? Par qui ?

Pour un symptôme donné, 2 à 3 séances sont un maximum.

• Une séance coûte environ 50 à 60 euros, un prix naturellement variable selon les régions.
• Un délai de 6 semaines minimum entre 2 séances est nécessaire afin de laisser le temps au corps d’agir. Pour un problème aigu, ce délai peut être diminué.

Le microkinésithérapeute est avant tout un professionnel de santé (masseur-kinésithérapeute) ayant un diplôme d’état. La microkiné est donc enseignée principalement aux masseurs kinésithérapeutes diplômés d’état.

Cela garantit d’être traité par des professionnels de la santé ayant une parfaite connaissance du corps humain.

Une ‘psychanalyse du corps’ : quels problèmes la microkinésithérapie soulage-t-elle ?

Beaucoup de maladies et douleurs sont dues à de petits dysfonctionnements qui s’accumulent pendant notre existence et finissent par affaiblir l’organisme.

Parce que cette technique aide le corps à éliminer ces « cicatrices du passé », elle peut aider à améliorer beaucoup d’états de santé. Elle aide notre organisme à faire le ménage en évacuant les traces aussi bien émotionnelles que traumatiques.

technique manuelle douce – © wavebreakmedia

Témoignages

Maud, patiente, nous raconte : « Il y a un an et demi, des spécialistes m’annonçaient que je ne pouvais pas avoir d’enfant. J’étais affligée, mais pas désespérée. Je me suis tournée vers la microkinésithérapie sur les conseils d’une amie. Une séance et un mois plus tard j’étais enceinte… Cette ‘psychanalyse du corps’ est étonnante. Je ressors de chaque séance ravie et satisfaite ».

Michèle confirme : « Après des mois de douleurs musculaires, articulaires et surtout morales, m’interdisant toute activité physique à moi qui suis une grande sportive, les médecins m’ont diagnostiqué un purpura rhumatoïde, une maladie orpheline touchant les reins qui, du coup, fonctionnent ‘à l’envers’. Résultat : mon corps était complètement intoxiqué. »

« Après 8 mois de prise de corticoïdes et un traitement de fond, j’ai découvert la microkinésithérapie. Dès la première séance, j’ai senti mon corps et surtout ma tête s’alléger, comme s’ils étaient déchargés de poids que je traînais depuis des années. Comment le microkinésithérapeute y parvient-il ? »

« Je ne sais pas comment ça marche. Mais après chaque séance, je ressens les résultats positifs. Je continue de consulter régulièrement, pour mes différents soucis de santé. J’ai repris mes activités sportives, je mène une vie normale et je conseille la microkinésithérapie aux gens qui souffrent. »

La microkinésithérapie, comment ça marche ?

Circulation sanguine, respiration, échanges cellulaires : toute cette activité corporelle fait naître des rythmes vitaux à l’intérieur de l’organisme, mais aussi à la surface de la peau.

Monique nous raconte : « Je souffrais de douleurs persistantes dans le dos jusqu’à ce qu’on diagnostique une tumeur à un rein. J’ai été opérée. La microkinésithérapie m’a bien aidée à me remettre de cette intervention. Depuis, chaque fois que je ressens de la fatigue, des douleurs ou des problèmes d’endormissement, je vais consulter et j’obtiens des résultats immédiats. La microkinésithérapie me permet de me ressourcer sur un plan énergétique. »

La microkinésithérapie est une thérapie qui complète la kinésithérapie –  © Lopolo

Le microkinésithérapeute va palper différentes zones de notre corps afin de vérifier la normalité des rythmes vitaux. En cas de perturbation, cela signifie qu’il y a une cicatrice, source d’un dysfonctionnement.

La notion de rythme vital :

Nous sommes tous constitués de 4 tissus fondamentaux : un tissu extra-embryonnaire ou sanguin, l’ectoblaste, le mésoblaste et endoblaste, issus de l’embryogenèse qui forment notre corps physique constituant le corps humain.

Ces tissus présentent des rythmes vitaux, perçus manuellement comme des micro-mouvements sous la main du thérapeute et qui nous renseignent sur la vitalité des quatre tissus fondamentaux.

Il va effectuer manuellement des actes stimulant les mécanismes « d’autocorrection«  afin d’éviter la dégradation des tissus et d’en rétablir leurs fonctions. Les mains du praticien mobilisent et stimulent les différents tissus en fonction du type d’agression.

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Microkinésithérapie : comment se déroule une  séance ?

La séance dure environ une demi-heure. Nous sommes installés sur une table de massage, habillé. Le microkinésithérapeute va d’abord localiser et identifier les cicatrices qui gênent notre corps en contrôlant nos rythmes vitaux. S’il décèle une perturbation, il va effectuer une stimulation pour ré-informer l’organisme de la présence de cette cicatrice.  Le corps va retrouver la mémoire du choc.

Micro-palpation : interrogation faite à deux mains sur un tissu vivant permettant de contrôler l’intégrité de sa vitalité.

Après la séance de microkinésithérapie

Le travail que le corps entame va alors ressentir une légère fatigue durant 1 à 2 jours. Il est préférable de prévoir un temps de repos après une séance. Il est aussi conseillé de boire abondamment dans les deux jours qui suivent, pour faciliter le travail d’élimination.
Les effets, le soulagement se font souvent sentir plusieurs jours après : il faut accepter le temps du travail d’élimination de la « cicatrice« …

Les bienfaits d’une séance se font sentir après quelques jours – © fizkes

Pourquoi ne pas simplement masser la zone douloureuse ?

La mémoire traumatique causant cette douleur n’est pas forcément l’endroit de celle-ci. Le corps est une machine complexe où des réactions en chaîne peuvent se faire sur de longues distances. Le traitement se fait donc sur l’ensemble de l’organisme : le microkinésithérapeute considère le corps dans sa globalité.

Par un diagnostic micro-palpatoire précis, le microkinésithérapeute pourra localiser et identifier la mémoire traumatique causant la douleur. En aidant notre corps à éliminer cette cicatrice, il ne va pas seulement soulager notre douleur, il va aider notre corps à éliminer les risques qu’elle revienne, se déplace ou qu’elle dégénère.

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Est-ce remboursé par la sécurité sociale ?

Bien qu’étant reconnue par le ministère de la Santé comme « technique de massage », la microkinésithérapie n’est pas toujours prise en charge par la sécurité sociale. Si la Sécu consent à intervenir, l’acte de microkinésithérapie peut être remboursé à hauteur de 40 % du tarif de convention. Certains contrats mutuels permettent un remboursement total des séances.

Quelles sont les limites de la microkinésithérapie ?

En préambule, nous avions comparé le microkiné à une femme ou un homme de ménage permettant au corps d’éliminer les grains de sable grippant la machine et créant ainsi la pathologie. La limite consisterait alors à ne pas pouvoir, à ne pas être capable de trouver ce grain de sable. Les limites de la microkiné seraient ainsi celles du thérapeute.

Également, si la pathologie n’est pas liée à un dysfonctionnement dû à un événement de la vie, parce que lié à un manque au départ, une carence d’origine, comme par exemple une infirmité motrice cérébrale, la trisomie…, la microkiné est inefficace.

Les praticiens de microkinésithérapie

Camille M. (69), microkiné, apporte son point de vue de praticien : « Ce qui me motive le plus est la capacité qu’à cette technique de permettre la guérison et par-dessus tout, le plaisir de voir les patients transformés après les séances. J’ai découvert la microkinésithérapie en 2009 lorsque j’ai travaillé dans un cabinet situé à Paris. En effet, j’avais un collègue qui pratique depuis quelques années. »

« Il m’a d’abord proposé des soins pour me montrer les effets : j’ai été étonnée de la puissance de cette technique sur moi-même. Le mieux étant de le vivre. J’en ai été convaincue rapidement. Un an après, j’ai commencé le cursus sur Paris. Ce qui me touche le plus ce sont les femmes qui viennent (en général, en dernier recours) pour des problèmes de prétendue infertilité. Lorsque j’apprends la naissance de « bébés microkinés », je ne peux qu’en être heureuse. »

Séance de microkinesithérapie – © Pilippe.C

Camille poursuit : « J’avais aussi eu une patiente qui était venue pour un burn-out total. La première séance elle était très déprimée, n’avait plus aucune envie de vivre, de sourire, de faire de projets, aucun plaisir. À la 3e séance, lorsque j’ai ouvert la porte, j’ai été étonnée du changement : une nouvelle femme, maquillée, étincelante, rayonnante. Elle était métamorphosée. Elle-même n’en revenait pas. Un nouveau départ…»

La microkiné pour les enfants aussi

« Une guérison qui m’avait marquée était celle d’un enfant de 8 ans hyperactif(1). Il était entré dans ma salle la première fois, telle une tornade. Il touchait tout, ne tenait pas une seconde en place. Sa mère était excédée, épuisée ; elle ne savait plus comment agir. J’ai dû lui « courir » après toute la séance, le contact était très difficile. J’avais pris le temps pour réussir à l’aborder et à réaliser le soin. »

« Sa mère l’avait ramené un mois après, j’avais accueilli deux nouvelles personnes : une maman beaucoup plus sereine et reposée et un enfant encore actif, mais beaucoup moins ; et surtout, de loin plus abordable. Le changement était net, autant à l’école qu’à la maison. »

la microkiné fonctionne si bien avec les enfants –  © Fascinadora

« À mes yeux, les plus grandes difficultés pour le microkinésithérapeute sont :

• L’aspect psychologique, les émotions qui peuvent ressortir lors des séances ;
• Que la microkinésithérapie soit reconnue à sa juste valeur ;
• Que malheureusement très peu de monde connaît la microkinésithérapie.

L’avenir de la profession : je suis optimiste. Je crois à une croissance du nombre de praticiens et meilleure connaissance de cette pratique par plus de monde. Mon souhait est que plus de mutuelles prennent en charge quelques séances. »

Microkinésithérapie : infos pratiques

Vous trouverez d’autres infos pratiques sur www.microkinesitherapie.fr et la liste de praticiens en France et à l’étranger sur www.acdmicrokinesitherapie.fr

La microkinésithérapie en résumé  :

• Aide le corps à évacuer les ‘grains de sable’ l’empêchant de bien fonctionner .
• Ne pallie pas les carences d’origine, les manques du départ.
• Est pratiquée par des professionnels de santé.
• Dépasse rarement 2 séances, avec environ 4 à 6 semaines entre chacune.
• Les résultats se font sentir après 7 à 10 jours environ. Et ça marche !

Prenez soin de vous…

Article republié

Illustration bannière : La microkinésithérapie : stimuler l’auto guérison par micro-palpations © Shutterstock.