Mercure, La fin programmée d’un polluant
Les activités humaines émettent plus de 2 000 tonnes de mercure dans l’atmosphère chaque année, 3 fois plus qu’avant la révolution industrielle. Pourtant, le Parlement européen a adopté, mardi 10 juillet, une directive qui proscrit totalement la vente d’instruments de mesure au mercure.
L’interdiction du mercure
Tous les thermomètres – médicaux ou d’appartement -, baromètres, tensiomètres et manomètres médicaux sont concernés par cette interdiction.
Certains domaines, notamment le secteur médical, sont exclus de cette disposition car les produits de remplacement du mercure ne sont pas toujours disponibles. La directive ne s’applique pas non plus aux antiquités ou aux appareils d’occasion, ce qui paraît du bon sens.
L’interdiction du mercure dans les instruments entrera en vigueur au plus tard au premier semestre 2009 mais certains pays de l’Union, dont la France, interdisent déjà les thermomètres au mercure. Cette interdiction entre dans la stratégie de lutte générale contre la pollution par ce métal, qui prévoit notamment d’interdire les exportations européennes de mercure d’ici 2011.
Des doses élevées de mercure peuvent entraîner la mort, mais des doses relativement faibles peuvent aussi endommager gravement le système nerveux. Or on l’a vu, le mercure menace déjà la chaîne alimentaire.
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