Manger sainement en évitant une alimentation trop grasse

De nombreuses études ont mis en avant les risques d’une alimentation trop grasse sur notre santé. Quels sont-ils ? Comment les éviter ?

Rédigé par Marie Mourot, le 25 Apr 2018, à 7 h 27 min
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Tout comme les glucides, les protéines, les oligo-éléments, les minéraux et l’eau, les lipides sont essentiels au bon fonctionnement de notre organisme. Ils sont, en effet, une source d’énergie importante. Cependant, il existe plusieurs catégories de lipides : si les acides gras essentiels sont indispensables à notre corps, les acides gras saturés ont des effets néfastes lorsqu’ils sont consommés en trop grande quantité. Les acides gras trans sont également pointés du doigt.

Les risques d’une alimentation trop grasse

Les acides gras saturés sont surtout présents dans les produits d’origine animale : le beurre, les produits laitiers entiers, la crème fraîche, le fromage mais aussi les viandes et charcuteries. On en retrouve également dans certaines huiles végétales, notamment l’huile de palme et l’huile de coco.

Tout comme les acides gras trans, ils sont aussi présents en quantité importante dans les produits industriels.

Pourtant, manger trop gras n’est pas sans risque pour notre santé.

Les méfaits des graisses pour le coeur et les vaisseaux sanguins

Les acides gras saturés ont la particularité d’augmenter le taux de mauvais cholestérol dans le sang. Ce dernier va alors se déposer dans les artères, augmentant ainsi le risque d’athérosclérose (vieillissement des artères dû à l’accumulation de corps gras) et de maladies cardio-vasculaires.

Une alimentation trop grasse provoque l’obstruction des artères par le mauvais cholestérol. © Alex Mit

Conséquences sur la flore intestinale

Un excès de graisse entraînerait également un déséquilibre de la flore intestinale. En effet, une récente étude menée sur les souris par l’Institut Pasteur et l’Inserm a montré qu’une alimentation trop grasse modifiait la composition du microbiote de notre système digestif. Ces modifications entraînent notamment une perméabilité de l’intestin grêle et une réduction de la couche de mucus protectrice. Néanmoins, ils semblerait que ces déséquilibres étaient réversibles : moins d’un mois après un retour à une alimentation équilibrée, l’organisme des souris s’était rétabli.

Difficile de se passer, de temps à autre, du traditionnel poulet-frites qui reste le plat préféré des Français le dimanche, de vos mini-rouleaux de printemps maison dont tout le monde raffole à l’heure de l’apéro, ou encore des beignets maison ? Pas d’angoisse, pour une cuisson homogène des aliments sans apport superflu de matières grasses, Philips a mis au point Airfryer. Ce cuiseur à chaleur tournante offre la garantie d’une cuisson saine et rapide, laissant les aliments croustillants à l’extérieur et fondants à l’intérieur.

Alimentation trop grasse et effets sur le cerveau

Une alimentation trop grasse aurait également des conséquences sur les zones du cerveau qui régulent notre appétit. En effet, une étude britannique réalisée sur des souris a montré qu’en les soumettant à un régime composé à 60 % d’acides gras saturés, des dommages cérébraux apparaissaient. Ces dommages s’apparentaient notamment à une inflammation ou à une embolie cérébrale.

Ce régime gras a entraîné une modification des gènes et des protéines présentes dans l’hypothalamus des souris, une zone du cerveau qui régule l’appétit. Cette découverte permettrait d’expliquer pourquoi les personnes habituées à manger gras ont tant de difficultés à modifier leur comportement alimentaire.

Excès de lipides et prise de poids

L’accumulation anormale de graisse dans le corps est également très mauvaise pour notre poids. Ce n’est une secret pour personne : le gras nous fait prendre quelques kilos. Une alimentation trop grasse mais aussi trop sucrée et trop salée est un facteur de risque d’obésité.

alimentation grasse

Des aliments trop gras, trop souvent = danger pour la santé © Nitr

Pour le développement des cellules cancéreuses

La protéine CD36 qui détecte et absorbe les lipides dans notre corps, serait également liée au développement des métastases. En effet, une étude réalisée par des chercheurs espagnols a montré que manger trop gras augmenterait la production de CD36, cette dernière participant quant à elle à la propagation des métastases.

Lire page suivante : nos astuces pour manger moins gras

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Rédactrice web freelance et maman de trois enfants, je me suis toujours sentie très concernée par l'écologie et le développement durable. Constamment en...

2 commentaires Donnez votre avis
  1. un article complètement idiot qui enchaîne les erreurs, les amalgames, les approximations. Avec un retard considérable sur les dernières avancées scientifiques sur le sujet. Bref cet article est aussi mauvais que l’abus de glucides dans l’alimentation. Première phrase première erreur :  » Tout comme les glucides, les protéines, les oligo-éléments, les minéraux et l’eau, les lipides sont essentiels au bon fonctionnement de notre organisme  » …..  » tout comme les glucides … blablabla bullshit  » non les glucides ne sont pas essentiels tout simplement parce que notre corps sait la fabriquer lui même on a pas nécessairement besoin d’en apporter dans l’alimentation. Je ne vais pas m’amuser à débunker tout l’article ça n’en vaut pas la peine il est juste idiot.

  2. Article à reconsidérer au vu des nouvelles données sur les lipides. Suffisamment de preuves des bénéfices du régime cétogène ont été apportées dans le traitement de maladies comme l’épilepsie. Ce dernier semble aussi prometteur en association avec les thérapies contre le cancer et la maladie d’Alzheimer. Enfin, ce n’est pas temps les acides gras saturés, dont-heureusement – le blason a été récemment redoré, que les sucres qui favorisent le dépôt de graisse abdominal et la stéatose hépathique. Plutôt que de se focaliser sur le gras, il est aujourd’hui bien plus pertinent de porter un regard critique sur les sources de sucre.

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