16. L’aphidius, champion de la lutte biologique
Prédateur – Cette minuscule guêpe noire peut passer totalement inaperçue, pourtant c’est un allié de taille dans la lutte anti-pucerons. En effet, la femelle pond ses oeufs – plusieurs centaines – dans le corps des pucerons, à raison d’un oeuf par puceron. La larve consomme alors l’intérieur du puceron qui meurt au moment de la transformation de la larve en aphidius adulte.

La femelle aphidius pond ses oeufs dans le corps des pucerons : la larve le mange alors de l’intérieur et le transforme en ‘momie’ © AJCespedes
Certaines espèces peuvent aussi parasiter les chenilles de la piéride du chou, les noctuelles, les pyrales du maïs, les chenilles mineuses des feuilles ou encore les aleurodes…
Pour les favoriser, laissez le maximum de pucerons et de chenilles sur des plantes qui ne craignent rien, et conservez des plantes sauvages.
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