Lot-et-Garonne : la perte de pollinisateurs se fait sentir

La chute du nombre d’abeilles dans le Lot-et-Garonne inquiète. Sans pollinisateurs, la production de fruits s’arrête.

Rédigé par Maylis Choné, le 6 Dec 2016, à 11 h 05 min
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Il y a de quoi s’inquiéter quand on voit la baisse de la population d’abeilles partout en France. Coup de projecteur sur le Lot-et-Garonne, premier producteur national de prunes, fraises et noisettes.

Moins d’abeilles pour féconder les fleurs

Un rapport publié le 22 novembre par le ministère de l’Environnement dresse les effets de la menace qui pèse sur les insectes pollinisateurs. Le Lot et Garonne et ses 7.200 exploitations agricoles n’est pas épargné. Premiers producteurs de prunes, fraises et noisettes, il perdrait dans les années à venir 20 % de sa production à cause de la baisse du nombre de pollinisateurs. Avec un chiffre d’affaire annuel de 719,4 millions d’ euros, il y a de quoi s’inquiéter.

On finira peut-être comme en Chine, où à chaque printemps, les populations sont mobilisées en masse pour féconder les fleurs d’arbres fruitiers à l’aide de petits bâtons… Bien triste perspective qui risque de devenir réelle, lorsque l’on voit peu à peu la disparition des abeilles de nos paysages. Aujourd’hui, elles sont classées comme espèce en voie de disparition.

pollinisateurs, abeilles

Perte d’abeilles, attention danger !

Les abeilles et bourdons sont essentiels dans 92 % des échanges nécessaires à la fécondation. En France, 72 % de la production agricole pour l’alimentation humaine est tributaire de la pollinisation. Frelons asiatiques, varroa, mais également insecticides, pesticides, herbicides, fongicides… Les produits phytosanitaires utilisés dans l’agriculture intensive, très violents, tuent les abeilles.

Des solutions existent : utiliser des insecticides naturels, réinstaller les prédateurs des parasites, planter des fleurs entre les rangs de cultures, assurer la rotation des cultures et prévoir des espaces pour les fleurs sauvages à proximité. Car c’est toute l’espèce humaine qui est menacée par ce phénomène de disparition. Albert Einstein voyait dans la mort des abeilles une fin possible de l’humanité. Réjouissant !

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1 commentaire Donnez votre avis
  1. Ou sont les politiques ? Nul part , ils sont amorphes, Muets, soumis, apeurés, déstabilisés, aveuglés..Ils ne pensent qu’à réduire les déficits du Budget, écouter les multinationales, dénoncer l’évasion fiscal sans rien faire etc…. C’est leur devoir de s’attaquer à ces problèmes de disparition dramatique d’espèces et notamment de l’Abeille

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