Même si la lecture sur support numérique reste marginale en France, elle grignote peu à peu des parts de marché. Outre le côté pratique du livre dématérialisé, les pro e-books avancent souvent l’argument d’une consommation du livre plus verte. Qu’en est-il réellement ? Le livre électronique est-il plus écolo que son homologue en papier ?
La durée de vie
L’avantage revient largement au livre papier, qui a une durée de vie quasi illimitée, selon ses conditions de conservation. A l’inverse, les supports numériques ont tous une durée de vie limitée (et là, on ne parle même pas d’obsolescence programmée) avec une moyenne d’environ 10 ans.
Et si le joujou numérique tombe en panne, gageons qu’il devra certainement être jeté, les appareils de ce type n’étant pas prévus pour pouvoir être réparés.
Concernant la fin de vie, que ce soit pour la version numérique ou la version papier, l’absence de recyclage génère une forte pollution.
Si la liseuse numérique n’est pas recyclée dans les règles de l’art, c’est-à-dire déposée en déchetterie comme tous les autres DEEE, elle risque de terminer dans des filières illégales des pays en voie de développement, où les appareils sont démontés à la main, exposant les travailleurs qui sont parfois des enfants, à des substances toxiques.
Si le livre papier fini à la décharge sans passer par la filière de recyclage, sa décomposition engendrera deux fois plus de GES et de pollution des eaux que sa fabrication. Le recyclage est donc primordial !
Quelle serait alors la meilleure solution ?
Quels que soient les chiffres sur lesquels on se base, la balance penche sérieusement du côté du livre en papier recyclé, qui reste la manière la plus écologique de lire : moins d’eau, moins de fibres de bois, une durée de vie importante. Et c’est sans compter le fait qu’un livre papier se prête, s’échange, s’emprunte à la bibliothèque etc.
D’ailleurs, n’hésitez pas à proposer les livres dont vous ne vous servez plus sur les sites de services entre particuliers de consoGlobe !